L'ailier des Blazers, écarté des parquets depuis le début de la saison à cause d'une blessure à l'épaule, n'a eu besoin que de trois matches pour refaire parler de lui. Cette nuit face à Houston, il a établi son record de rebonds en carrière NBA mais une action vient ternir ce tableau idyllique.
66,7% au shoot en 3 matches ! Portland, équipe familiale par excellente, a toujours autant le nez creux. En levant l’option sur le contrat de Nicolas Batum fin octobre (jusqu’en 2011), les Blazers ne se sont guère trompés : le Français est un vrai bon joueur. Absent des parquets en raison d'une opération à une épaule, avec 45 matches manqués cette saison, Batum, enregistre une moyenne de 11,3 points (14/21 au total de ses shoots, soit 66,7%), 4,7 rebonds et 2 passes en trois rencontres depuis son retour ! A Houston, la nuit dernière, Portland s'est incliné (104-100) mais le Français a joué 27 minutes, ajoutant 5 passes décisives et 1 interception à ses 12 points et 9 rebonds, son record en carrière NBA ! N’en jetez plus la coupe est pleine !
«Je n'ai pas fait mon job, c’est pour moi» Malheureusement, un petit bémol s’est glissé dans ce tableau idyllique. Il reste 7’’7 à jouer dans le 4e quart-temps face aux Rockets, qui mènent 103-100. Carl Landry (oui, le même Landry qui avait perdu 3 dents après un choc avec Dirk Nowitzki) manque son deuxième lancer franc et Batum, qui aurait dû prendre le rebond est trompé par la trajectoire du ballon et par la jambe de Shane Battier (voir vidéo plus bas). Trevor Ariza, dans la foulée, le fait à sa place et achève les Blazers sur un dernier lancer franc (104-100). «Je n'ai pas fait mon job. Cette défaite est pour moi, c’est vraiment moche», assure le dépité Batum dans The Oregonian.
Ce n'est pas la première fois A sa décharge, même si l’infirmerie de Portland se vide peu à peu (Brando Roy est encore convalescent), les joueurs de taille manquent à Nate McMillan pour composer son 5 majeur et Batum ne peut pas tout faire, tout seul. «Nous savons qu’il nous manque des centimètres, constate amèrement l’entraîneur. Je fais avec ce que j’ai sous la main». Quoi qu’il en soit, cette légère «boulette» de Batum pourrait entamer une confiance revenue à vitesse grand V après des mois de galère. D’autant plus que c’est la deuxième fois en deux saisons qu’il se fait dominer au rebond défensif au buzzer au Toyota Center. «C’et exactement à cela que je pensais, assure-t-il. L’année dernière, c’était Luis Scola, et je me fais encore piéger cette fois-ci». Rageant.
L’action décisive de Batum (à partir de 0’’48) :