Pour combler le départ de Pep Guardiola l’été dernier, le FC Barcelone a décidé de confier les rênes du club à son ancien adjoint, Tito Vilanova. Histoire de garder l’identité du club et la tactique intacte. Pour l’instant, cela fonctionne puisque les Catalans sont leaders de Liga. Mais il semblerait que le nouveau boss du Barça prenne de plus en plus ses responsabilités…
Des systèmes de jeu qui évoluent en cours de match Même s’il paraît moins impressionnant que l’an dernier, le FC Barcelone version 2012-2013 ne cesse de gagner. Des victoires courtes, étriquées mais des victoires quand même. Dans le jeu, la machine paraît également moins bien huilée. Alors Tito Vilanova est obligé de mettre les mains dans le cambouis. En cours de match, le technicien catalan n’hésite pas à modifier son organisation et chambouler le traditionnel 4-3-3 des blaugranas. Vilanova prend des risques et fait évoluer son équipe en 4-2-3-1 ou en 3-4-3. Des choix payants qui se sont soldés par des victoires lors des trois dernières rencontres face au Spartak Moscou, Grenade et le FC Séville.
Un turn-over efficace Avec Pep Guardiola aux commandes, le onze type barcelonais se ressemblait à quasi chaque apparition. Le technicien catalan ne faisait reposer ses cadres que lorsqu’il en était obligé. Tito Vilanova n’hésite pas lui à laisser ses stars sur le banc. Xavi, un peu court depuis son retour de l’Euro, a par exemple été remplaçant contre Osasuna et Grenade. Tout comme Lionel Messi face à Getafe. Des prises de risques qui valent leur pesant d’or puisque l’Argentin a inscrit deux buts lors de son entrée en jeu.
Fabregas de retour au milieu Mené 2-0 à Séville samedi, le salut de Barcelone est venu d’un certain Cesc Fabregas. L’ancien joueur d’Arsenal a inscrit un doublé avant que David Villa n’offre le but de la victoire. Aligné au poste de faux numéro 9 avec Pep Guardiola, Cesc Fabregas a retrouvé face au club andalou son poste de milieu de terrain. Aux côtés de Xavi et Sergio Busquets, le double champion du monde a fait basculer le sort de la rencontre. Tout seul. Sans l’intervention de Lionel Messi. Là encore, véritable coup de maître de Vilanova.
Par Thomas Figueiredo