Comme Lionel Messi, Alexis Sanchez brille avec le FC Barcelone. Arrivé il y a un peu plus d’un an, l’ancien joueur de l’Udinese a réussi son adaptation. Mais comme Lionel Messi il y a encore peu de temps, Sanchez semble être un autre homme lorsqu’il porte le maillot de la sélection chilienne.
Acheté 26 millions d’euros à l’Udinese, Alexis Sanchez a rempli son contrat. En l’espace d’une saison, le Chilien a su prouver à ses détracteurs que le Barça avait eu raison de miser tout cet argent sur lui. Rapide, technique et adroit devant le but, Sanchez s’est facilement adapté au jeu barcelonais. Aussi à l’aise sur un côté que dans l’axe, il a inscrit la bagatelle de 14 buts pour sa première saison sous les couleurs du club catalan. Un bilan honnête, surtout que Sanchez sait aussi faire briller ses partenaires en distillant des passes décisives. David Villa, blessé longuement en 2011-2012, le joueur de 24 ans a donc assumé le rôle du parfait remplaçant. Sans faire de bruit, l’ancien de l’Udinese a su s’imposer comme un attaquant redoutable et respecté.
Un an et trois mois sans marquer avec le Chili Mais lorsqu’il enfile le maillot chilien, Sanchez n’arrive plus à être aussi décisif. Comme Lionel Messi avec l’Argentine il y a peu, l’ancien joueur de Colo Colo ne ressemble plus au joueur fantasque qu’il est quand il joue avec sa sélection. En témoigne, sa période de disette d’un an et trois mois avec le Chili. Son dernier but remonte au 9 juillet 2011, face à l’Uruguay (1-1), lors de la Copa América. Plus d’un an et trois mois sans marquer. Douze matchs où Sanchez est rentré bredouille. Une éternité. Ses statistiques avec la sélection ne sont d’ailleurs pas éblouissantes, seulement 14 réalisations, dont 4 en matchs officiels en 50 matchs. Un bilan trop tendre pour un joueur capable de beaucoup mieux.
Le départ de Bielsa y est pour beaucoup Car Sanchez n’a pas toujours été l’ombre de lui-même avec « la Roja ». Lors du Mondial 2010, il s’était même montré à son avantage, permettant aux siens d’atteindre les huitièmes de finale. Sous les ordres de Marcelo Bielsa, l’attaquant barcelonais marchait sur l’eau. Mais depuis son départ, en février 2011 et l’arrivée de Claudio Borghi, son instinct de tueur a disparu. Les performances du Chili sont d’ailleurs en chute libre. Seulement cinquièmes, les Chiliens ne sont plus aussi flamboyants et vont devoir cravacher s’ils veulent participer à la prochaine Coupe du monde. Les supporters militent d’ailleurs pour un retour de Bielsa à la tête de la sélection. Un retour qui pourrait s’avérer bénéfique pour Sanchez, qui n’a jamais été aussi redoutable que sous les ordres de son ancien mentor.