Kevin-Prince Boateng en a marre de s'excuser. A trois reprises, l'attaquant de Portsmouth a demandé pardon à Michael Ballack pour le tacle qui privera l'Allemand de Mondial. Mais pour lui, le Blue n'est pas tout blanc dans cette affaire.
Le tacle de Kevin-Prince Boateng sur Michael Ballack est une vraie charge à l’encontre de l’Allemand. C’est un fait avéré, d’ailleurs reconnu par le bourreau ghanéen après la finale de la Cup samedi à Wembley. Il s’en est excusé pour cela, à trois reprises. C’est trop. L’heure du règlement de compte a sonné. Fustigé par la presse germanique pour son geste, Boateng a décidé de se défendre en avançant quelques arguments qu’il serait pertinent de prendre en compte. Dans Sport Bild, il assure ainsi qu’à la 32e minute du match, Ballack aurait simulé une faute grossière juste devant lui. Boateng lui aurait alors signifié que son geste était «petit». En retour, ce dernier aurait pris une gifle, toujours selon ses dires. Trois minutes après, Ballack aura donc été victime d’une vengeance préméditée. «Devant 80 000 personnes, on ne pense pas à se venger normalement. Mais là… », affirme l’attaquant ghanéen.
L’antécédent Podolski Pour se dédouaner, Boateng a rappelé le triste épisode mettant en scène Lukas Podolski et ce même Ballack, le premier ayant administré une claque à son capitaine en plein match de la sélection allemande. «Durant des semaines, Ballack s’était plaint de ce geste et c’est pourtant exactement ce qu’il m’a fait», renchérit-il. Boateng est devenu en quelques jours l’ennemi public n°1 en Allemagne, pays où il a pourtant grandi. Il a même porté le maillot de la Mannschaft en catégorie jeunes avant d’être expulsé de la sélection des -21 ans pour indiscipline. Son frère Jérôme fait partie du groupe retenu par Joachim Löw pour disputer la Coupe du monde. Ambiance…