Cette semaine, Mélina tacle l'exubérance moribonde de Jean-Michel Aulas. Elle revient sur la victoire et le titre européen conquis par l'OL féminin en Ligue des Champions.
26 mai 2011, une date historique pour le football français.
L’Olympique Lyonnais, dix-huit ans jour pour jour après l’Olympique de Marseille, décroche le Graal. En remportant la Ligue des Champions, l’OL devient le deuxième club français à s’octroyer le droit de soulever la Coupe aux grandes oreilles dans une compétition où la présence tricolore passe souvent inaperçue !
Ainsi, l’OL redonne des couleurs à un football français devenu bien pâlichon. Preuve en est, en Ligue 1, pour le compte de la dernière journée, ce week-end,neuf équipes joueront le maintien !
Bref, revenons à cette performance lyonnaise qui mérite toute notre attention.
Oui, vous ne rêvez pas, Lyon s’est imposé en finale de Ligue des Champions sur le score de 2 à 0. C’est avec la manière, dans le magnifique stade de Craven Cottage, antre du club londonien de Fulham, qu’il a disposé du tenant du titre, Potsdam.
Cela fait près de dix ans que J-M Aulas ne jure que par ça !
Alors, pourquoi ? Pourquoi si peu d’engouement de la part d’un Président qui depuis une décennie n’a d’yeux que pour cette coupe ?
Interrogé après le match, c’est avec une mine déconfite, que la victoire n’a pas réussi à ranimer, qu’il a avoué être heureux. Pas vraiment crédible « Jean-Mimi » !
Ma première réaction a été de penser que, comme DSK, Aulas au sommet de sa gloire avec ce titre européen en poche refusait son destin de Président « étoilé ».
Mais non, en réalité, c’est d’être championne qui le dérange !
Car le vrai combat de Jean-Michel Aulas, chef d’entreprise, c’est l’argent. Et je crains que le montant des gains engrangés grâce aux filles ne rembourse le transfert foireux de Yoann Gourcuff sur lequel il s’est tant investi.
Aulas, malgré cet exploit, est inconsolable.
En effet, il semblerait que rien ne lui fasse oublier sa saison éprouvante…
Où il a dû aller au contact de supporters lyonnais véhéments pour défendre un entraîneur, Claude Puel, auquel il ne croyait plus ! Où il a dû voir son équipe, celle des « mecs », sortir en huitième face à une équipe madrilène qui ne l’avait jamais battue jusque là... Où il a dû pleurer presque chaque week-end, dans les vestiaires des arbitres, afin de grappiller quelques points en championnat.
Où il prie, clou du spectacle ce week-end, pour que l’ennemi juré des lyonnais, l’AS St-Etienne, ne donne pas le match au PSG car il est apeuré à l’idée de perdre sur le Rocher face à une équipe de Monaco actuellement relégable !
Mais non rassurez-vous Mr Aulas, la saison prochaine vous ne la jouerez pas à la PlayStation cette Ligue des Champions, vos filles sont qualifiées d’office !