Arshavin : la faute de frappe
La rédaction

Après avoir annoncé haut et fort son amour pour le Barça, Andreï Arshavin a enfilé sa plus belle veste réversible pour ne pas perdre la face. C'est Arsène Wenger qui va être content. Va-t-il même allé jusqu'à s'excuser d'avoir douté de son joueur ?

L’amour que porte Andreï Arshavin au FC Barcelone est donc faux. Fourbe, erroné, inexact. Du pipeau, quoi. Deux jours après avoir vraiment énervé les supporters d’Arsenal avec un élégant «jouer une saison à Barcelone serait le couronnement de ma carrière», le facétieux Russe a changé de discours. Heureusement, il n’a pas affiché complètement son désamour pour le club catalan, Dieu soit loué. Non, il a juste décidé de remettre les choses dans l’ordre et leur contexte.

La Russie, mauvais élève

Interrogé sur cette affaire qui prend des proportions énormes outre-Manche, Arshavin a été obligé de se mouiller et a avancé une excuse qui semble même crédible : «Souvent, les medias traduisent mal les paroles des gens. Ceci est vraiment désagréable. Il s’agit surtout de la presse russe. Quand je parle avec la presse anglaise, je n’ai aucun problème. En Russie, des agences sont spécialisées dans la traduction mais elles interprètent les textes à leur convenance. Je le répète : je suis heureux à Arsenal et fier de faire partie de cette équipe. Je remercie les supporters du club, qui m’adorent». Jusqu’à quel point ?