Sauvé de justesse au tour précédent contre Reading (7-5), Arsenal a cette fois été éliminé sans gloire par Bradford en League Cup (1-1, 3-2 t.a.b). Et Arsène Wenger, cible parfaite après ce nouveau désastre, pourrait rapidement voir sa tête mise à prix, s'il ne redresse pas rapidement la barre.
Il ne sait plus quoi faire... Arsène Wenger est-il toujours l’homme de la situation à Arsenal ? Séchement battus par une modeste équipe de D4, Bradford (1-1, 3-2 t.a.b), les Gunners ont rendu une copie largement en-dessous du niveau réel de l'équipe pour espérer mieux. Pas de l'avis du principal intéressé : « C’est décevant mais bravo à Bradford. (…) C’est typiquement un match de Cup sur un terrain difficile, d’autant plus qu’on a perdu aux tirs au but mais je ne peux pas reprocher un manque d’effort, on a joué jusqu’à la dernière minute et à la fin Bradford a pris le meilleur sur nous », a avancé le manager d'Arsenal, paraissant satisfait de la prestation globale -pourtant très pâle- de ses joueurs. Inconcevable il y a peu, ce genre de sortie montre qu'il n'a plus vraiment la main... et qu'il fait tout ce qui est en son pouvoir pour maintenir un semblant de cohésion.
Prémices d'une fronde Car, tandis que les Gunners se dirigent vers une septième année consécutive le moindre trophée -15 points les séparent de Manchester United en Premier League- les premiers signes de mécontentement des supporters se font déjà voir, entendre et sentir du côté de l'Emirates Stadium. Ainsi, dans la foulée de l'humiliation en Cup, les fans londoniens ont bombardé les standards téléphoniques des radios locales et les réseaux sociaux de messages à l'encontre d'Arsène Wenger. Certains d'entre eux demandant même la tête du Français. « Il est temps pour Arsène, a-t-on pu entendre, d'après The Sun. C’est, et malgré la légende qu’il est, inhérent à lui. Wenger doit partir. » Un supporter, furieux du résultat, s'est quant à lui indigné de la prestation collective : « C’est la faute des joueurs et celle de Wenger. Nous sommes un club de rigolo, aussi simple que ça. » Qu'il semble loin le temps, où Wenger était intouchable...