Arsenal, Montpellier, EDF : Les anecdotes croustillantes d’Olivier Giroud
La rédaction

Après son doublé face à Fulham samedi, Olivier Giroud a fait le point sur son début de saison sur le plateau de BeIN SPORT. De son adaptation à son ancien club en passant par l’Equipe de France de Didier Deschamps, il s’est confié sans détour.

Sa saison est lancée Les premières questions ont bien évidemment tourné autour de ses performances sous le maillot des Gunners et c’est un Olivier Giroud épanoui qui est revenu sur ses premiers mois en Angleterre : « Avec beaucoup d’humilité, j’ai dit que je n’étais pas là pour remplacer Robin Van Persie mais pour apporter ma pierre à l’édifice, je m’épanouis car on m’a donné du temps et les buts arrivent enfin. Abnégation et pugnacité sont mes leitmotivs et les révélateurs de ma mentalité. Je n’ai jamais été vraiment inquiet ». Il est donc persuadé que sa saison est définitivement lancée : « Mon objectif perso est de faire mieux que ma première année à Montpellier. Une quinzaine de buts pour ma première saison serait assez correct ». Son début de saison a également été marqué par le fameux match à Reading en League Cup. Un match où il avait lancé son maillot dans le public, pensant que le match était terminé à 4-4 : « C’était que du bonheur. A 4-4 je pensais que le match était terminé donc j’ai lancé mon maillot aux fans mais le gardien remplaçant m’a dit de le reprendre. La personne qui avait mon maillot me l’a alors rendu. Il m’a écrit une lettre quelques jours après. Je pense que je lui donnerai un maillot car il a eu la sympathie de me renvoyer le maillot ».

Surpris par Montpellier

De l’autre côté de la Manche, Giroud n’en oublie pas pour autant de suivre les performances du club qui l’a révélé au grand jour. Et il est plutôt surpris par le début de saison : « C’est surprenant mais selon moi ça se joue dans la tête, ils manquent de confiance. Les résultats n’étaient pas là dès le début de saison donc ils se sont installés dans une spirale négative. L’effectif n’a pas trop bougé donc ils doivent persévérer. On n’a pas été champion par hasard. Ca m’attriste, je les soutiens au téléphone de temps en temps ». Une formation montpelliéraine dirigée par René Girard qu’il n’a pas hésité à comparer à Arsène Wenger : « Wenger parle à ses joueurs mais j’avais plus de proximité avec René Girard qui est très pédagogue. Il déconnait beaucoup. Wenger est plus distant. Ce sont deux façons différentes de voir les choses mais les deux sont efficaces ».

Des louanges pour Deschamps

Olivier Giroud a également foulé les pelouses avec le maillot de l’Equipe de France, notamment face à l’Espagne. Un match référence selon lui : « Ca faisait longtemps qu’on n’avait pas vu un tel visage de l’Equipe de France. On a fait taire certaines critiques ». Son entente avec Karim Benzema était également au cœur des questions et les révélations du Gunner sont plutôt intéressantes : « J’aime bien jouer avec lui mais plus dans un schéma en 4-4-2. Même si Karim joue parfois sur le côté, on préfère tous les deux l’axe ». Olivier Giroud a vécu de près le changement de sélectionneur et même s’il salue le travail de Laurent Blanc, l’arrivée de Didier Deschamps a été selon lui déterminante : « Il fallait du changement chez les Bleus, je m’entendais bien avec Laurent Blanc mais Didier Deschamps apporte encore plus avec sa culture de la gagne. Il a insisté sur le respect du maillot, sur le fait de se comporter en tant qu’homme responsable. Ces valeurs lui sont chères. Tout le monde a compris et on est parti sur de bonnes bases ».

Par Mathieu Lefevre