Arsenal 3 raisons dy croire
La rédaction

Les Gunners, revenus de nulle part la semaine dernière à Londres face au FC Barcelone, doivent créer l'exploit mardi au Camp Nou pour passer en quarts de finale de la Ligue des champions. Possible ?

La blessure de Cesc Fabregas laisse le champ libre à Samir Nasri pour mener le jeu d’Arsenal. Dans ce rôle bien précis, il avait été époustouflant face au FC Porto au mois de mars, inscrivant même un but plein d’audace. «Techniquement et tactiquement, j'ai enrichi mon bagage en jouant sur un côté», expliquait-il dans un entretien accordé au Figaro avant le match aller. Du coup, il arrive à moins garder le ballon, plus le lâcher dans le bon tempo et venir au soutien de Bendtner, qui devrait se sentir encore très seul en attaque avec la blessure d’Andreï Arshavin. De plus, si Walcott n’est pas titulaire, Emmanuel Eboué sera aligné sur le côté droit mais n’offrira pas la même profondeur. A Nasri de faire la différence mais s’il veut aller à la Coupe du monde, ça passe par là. «Je n'hésite plus à aller provoquer. Je me sens capable de faire la différence», conclut-il.

Défense centrale du FC Barcelone Rafael Marquez-Gabriel Milito ou Gabriel Milito-Yaya Touré ? Josep Guardiola est en pleine réflexion concernant sa défense centrale suite aux suspensions conjuguées de Gerard Piqué et Carles Puyol. La première charnière semble tenir la corde car elle a joué plus de temps ensemble. Un bilan tout de même famélique (192 minutes à deux, 47 pour l’Argentin et 145 pour le Mexicain) qui n’offre que peu de garanties devant le jeu atypique de Niklas Bendtner, un des meilleurs Gunners la semaine dernière à Londres avec une passe décisive à la clé et un travail de sape important. Ce sera le gros point faible des Blaugrana mard soir, c'est une évidence.

Theo Walcott Son entrée la semaine passée a ouvert des brèches incroyables dans la défense du Barça. Parfaitement lancé par Bendtner, Walcott a ajusté Valdès et a entretenu l’espoir de ses coéquipiers jusqu’à la fin de la rencontre. Les défenseurs catalans, peu habitués à gérer un joueur de son calibre, n’ont jamais su comment le gérer. «Il court le 100m en 10’’37. En course pure, personne ne peut le rattraper, il est plus rapide que les onze joueurs de mon équipe», affirme Josep Guardiola. L’entraîneur catalan se trompe : Walcott court vite mais son chrono sur la ligne droite s’arrête à 10’’50. Eric Abidal, qui devrait remplacer Maxwell dans le couloir droit de la défense blaugrana, courté également très vite mais pourrait se donner quelques tours de reins. Comme Nasri, sa crédibilité aux yeux de Raymond Domenech passe par une performance de taille au Camp Nou.