Armand J’ai un gros regret
La rédaction

Le défenseur latéral du Paris Saint-Germain était l'invité de «Ça fait le buzz» sur l'antenne du 10 Radio. S'il se dit toujours aussi bien dans la capitale, Sylvain Armand note qu'il a toujours un regret après six ans passés au club. Quel avenir pour lui ? Je suis encore sous contrat jusqu’en 2012, j’ai discuté avec le coach de mon passage à vide. Tout est clair entre nous deux. Je n’ai aucun souci avec le PSG. Maintenant, mon agent veut une situation claire avec le club. Aujourd’hui, je suis bien à Paris. Si le club me dit qu’il n’a plus besoin de moi, je chercherais mais là, je ne vois pas pourquoi je partirais. Partir ne serait toutefois pas un échec, moi, j’ai tout donné en six ans ici. J’aurais un seul regret : de n’avoir pas joué les 3 premières places au moins une fois, de n’avoir pas vu ce stade en feu en Ligue des champions.

A-t-il envisagé une seconde une défaite contre Monaco ? Non, mais on savait que ce serait très dur à gérer si cela avait été le cas. Ça aurait été très difficile de s’en remettre, ne serait-ce que pour les supporters. Déjà, on a eu beaucoup de choses extra sportives à gérer toute la saison. Alors là...

Cette saison décevante était-elle évitable ? Avec l’effectif qu’on a, on ne doit pas se retrouver là, c’est clair. Je pense qu’on aurait pu se retrouver dans les 5 premiers. Mais pour faire quelque chose, il faudrait deux joueurs de plus, je pense. Il manque un peu de profondeur de banc, il est difficile d’injecter les jeunes tous d’un coup. Ils ont la qualité mais manquent encore d’expérience. Peut-être aurait-il été préférable de plus faire jouer une concurrence saine, comme Ceara et Christophe Jallet… Mais je crois tellement à Paris, à ce club. Ce n’est pas possible que ça ne marche pas, il y avait une belle stabilité l’année dernière. Maintenant, jouer une Coupe d’Europe, c’est toujours ça de pris.

Avant la finale de la Coupe de France, les Parisiens étaient-ils sous pression ? Oui, il ne faut plus le cacher, il y avait beaucoup d’enjeu. On s’était mis la pression entre nous, les joueurs. On s’est préparé dans notre bulle. C’est un véritable bol d’air de l’avoir gagnée. Il fallait sauver cette saison. C’était bien parce qu’on était un peu à la maison.

Pourquoi porte-t-il le n°22 ? C’est par pure superstition. A l’époque, il se trouve que je suis arrivé au FC Nantes sur la pointe des pieds. J’avais le choix entre le n°3 ou le n°22 et je n’ai pas voulu prendre un maillot de titulaire. D’où mon choix. Ce dernier a été bon puisque j’ai explosé cette saison-là au plus haut niveau.

Kombouaré est-il l’homme de la situation ? J’ai vu passer pas mal d’entraîneurs au PSG mais il a une détermination naturelle, il la montre plus dans sa façon de parler que les autres, dans la façon d’exprimer les choses sur le terrain. Son discours passe bien et je suis sûr qu’il peut apporter dans sa culture de la gagne. Surtout, Antoine a une énorme confiance des gens qu’il a au-dessus de lui.

Quelle surprise attend-il dans la liste des 23 ? Honnêtement, je ne regarde pas tous les matches étrangers des joueurs français. Mais j’aimerais bien que mon pote Jallet, qui a fait une grosse saison, figure dans la liste pour le Mondial. Ce serait bien pour lui.