En quarts de finale de la Ligue des champions, Thierry Henry sera opposé à Arsenal, son club de c'ur avant qu'il ne signe au Barça. En 1993, Jean-Pierre Papin et plus récemment Karim Benzema avaient connu pareil cas de figure. A regrets.Le cas Jean-Pierre Papin : Jean-Pierre Papin, qui vient de passer six saisons exceptionnelles sous le maillot de l’Olympique de Marseille, avec un Ballon d’Or à la clé, décide de faire ses valises pour le Milan AC en 1992. Après avoir perdu la finale de la C1 contre l’Etoile Rouge de Belgrade le 29 mai 1991 à Bari aux tirs au but, le Boulonnais de naissance ne s’est en fait jamais remis de l’élimination prématurée contre le Sparta Prague l’année suivante. Le 26 mai 1993, à Munich, il retrouve son club de cœur en finale de la 2e édition de la Ligue des champions mais débute sur le banc. Entré en cours de jeu, il est très agressif et digère mal le but de Basile Boli, qui donne un titre d’anthologie aux Marseillais (1-0).
Le cas Karim Benzema : Karim Benzema, qui porte l’Olympique Lyonnais sur ses épaules depuis deux ans (37 buts en deux saisons de championnat entre 2007 et 2009), décide de quitter son club formateur pour prendre la direction du Real Madrid. Recruté à prix d’or, 35 millions d’euros, l’attaquant international ne convainc pas Manuel Pellegrini de le titulariser face à l’OL en 8e de finale aller de la compétition à Gerland. Il entre en cours de match mais n’est pas décisif. Au retour, il est blessé et voit de loin l’élimination des Merengue à Santiago-Bernabeu (0-1, 1-1).
Le cas Thierry Henry : Thiery Henry va-t-il également se mordre les doigts d’avoir quitté son club de toujours ? Comme ses deux compatriotes dans leur club respectif, le capitaine de l’équipe de France est une légende vivante à Arsenal, où il a inscrit 226 buts en 369 matches (!) et pourrait se mordre les doigts de l’avoir quitté. Battu par le FC Barcelone, son club actuel, en finale de la C1 il y a quatre ans (1-2), Henry a l’occasion de jouer une double-confrontation qui ne manque pas de piment. Et quand on voit l’accueil qu’a réservé le public des Gunners à Robert Pires la saison dernière, on peut déjà avoir des frissons.