Dans son interview accordée au Guardian, Roberto Mancini a laissé la langue de bois au placard et ouvert un feu nourrit. Après Samir Nasri, accusé de fainéantise, c’est Arsène Wenger qui a fait l’objet de critiques. « Je ne suis pas Arsène Wenger. Nous somme différents. Je veux gagner, a d’abord commencer Mancini. Je crois que chaque joueur doit être assez fort pour prendre ses responsabilités et, comme ça, il peut progresser.» Une critique qui se précise ensuite. « Vous ne progressez pas si vous avez un manager qui dit : "Aah, ne t’inquiètes pas, tu as fait une erreur mais ce n’est pas grave". »
Après Arsenal, c’est Chelsea qui en a pris pour son grade, avec sa politique d’entraîneurs changeant au grès de l’humeur de Roman Abramovich. « Carlo (Ancelotti) est l’un des meilleurs managers du monde selon moi, a déclaré Mancini. Il a gagné le championnat et la Cup et après ils l’ont viré. C’est difficile pour un club qui change chaque année ou tous les deux ans. » Une sortie musclée du Manager des Citizens, que ses confrères apprécieront.