Nicolas Anelka a lancé la finale de FA Cup en évoquant, dans son prochain ouvrage, ses mauvaises relations avec Avram Grant, aujourd'hui manager de Portsmouth l'adversaire cet après-midi de Chelsea.
21 mai 2008 à Moscou, Chelsea s’incline en finale de la Ligue des Champions aux tirs au but face à Manchester United. C’est Nicolas Anelka qui manquera le dernier penalty fatal aux Blues. Un échec prévisible. «C’est triste à dire mais je savais que j’allais le rater», confie-t-il dans son nouveau livre à paraître dimanche «Anelka par Nicolas Anelka» aux éditions Hugo & Co. La raison à ce fatalisme ? Un manque criant de confiance provoqué par son manager de l’époque, Avram Grant, qui ne l’avait jamais désiré.
«Les émotions comptent beaucoup pour moi et Grant ne m’a jamais montré qu’il avait confiance en moi. En 2008 lors de la finale, il m’a mis remplaçant sans même me prévenir», rapporte-t-il. Plus dérangeant encore, Grant avait du dédain pour son attaquant français qui devrait prolonger son contrat avec les Blues jusqu'en 2013. «Il me regardait de haut. Il pensait que je devais être reconnaissant et ne rien demander car je venais de Bolton», rapporte Anelka au sujet d’un manager qui n’avait pas approuvé la venue du Wanderer. Aujourd’hui, les deux hommes se retrouveront en finale de la FA Cup. Nicolas Anelka en tant que champion d’Angleterre et Avram Grant en tant que manager d’une équipe reléguée et d’un club en faillite. Alors qui snobera l’autre cet après-midi à Wembley ?