Nicolas Anelka a connu huit clubs dans une carrière très longtemps chaotique. En janvier 2008, l'ancien Parisien a posé ses valises à Chelsea. Son souhait est de ne plus les refaire.
Dimanche dernier, Nicolas Anelka a soufflé ses 31 bougies. Sur le terrain, l’attaquant ne fait pas son âge. Dans le civil, l’originaire de Trappes paraît apaisé, plus cohérent dans son discours, enfin quand il daigne s’adresser à la presse. La trentaine passée, Anelka a tiré les enseignements d’un parcours composé de huit clubs différents dont deux passages au PSG. Le jeune homme rebelle se présentant au Parc des Princes avec un saillant débardeur style berger des montagnes, ou encore en lutte ouverte avec le vestiaire madrilène, a laissé place à un joueur capable de réaliser enfin les bons choix.
Avec un contrat arrivant à échéance en juin 2011 à Chelsea, Nicolas Anelka sait qu’il doit bien négocier le dernier tournant dans sa carrière. «Je me sens comme chez moi à Chelsea. Je suis heureux dans ma vie. J'ai dit en signant ici que je voulais jouer dans un grand club et je l'ai trouvé. Aujourd'hui, je n'ai plus besoin d'aller jouer ailleurs», peut-on lire sur L’Equipe. L’ancien Parisien espère signer un dernier gros contrat avec les Blues. Même s’il a déçu face à l’Inter Milan, l’international français compte encore des partisans au sein du club londonien. Sa demande de revalorisation salariale serait sur le point d’être acceptée. Anelka percevrait ainsi près de 140 000 euros par semaine. A ce prix, pas difficile de jurer fidélité au blason Blue.