Ami intime de Robert Louis-Dreyfus, Louis Acariès a passé quatre saisons à l'OM. Une fois sa mission accomplie, l'ancien boxeur s'est retiré en décembre 2008. Pour le 10 Sport, il revient sur cette période charnière et analyse les nombreux tourments de cet été.
Vous avez mis du temps avant d'intervenir concrètement dans le club ?
Parce que je ne voulais pas ! J'étais le premier à dire à Robert qu'il dépensait son énergie et son argent inutilement avec l'OM. Je me souviens d'un jour où il revenait des États-Unis en 2004. Je revois encore son visage marqué, mal rasé, et mon Robert qui s'avance vers moi dépité. Ça se voyait qu'il était mal à cause de l'OM. Il ne savait plus quoi faire avec son président, Christophe Bouchet. Il est venu manger un bout chez moi et nous avons discuté.
C'est après ça que vous êtes arrivé à Marseille ?
Pas tout à fait. A l'époque, Robert était conseillé par un certain Vincent Labrune... Il n'était pas encore au club, il s'occupait de la communication de Robert. Lui aussi, c'est moi qui l'est présenté à Robert. J'ai rencontré Labrune à l'époque où il travaillait chez Delarue et s'occupait de Brahim Asloum. J'ai tout de suite vu que c'était un mec intelligent, qu'il irait loin. Je l'ai recommandé à Robert. Un jour, Vincent est venu me voir, envoyé par Robert, pour me demander de venir à l'OM. Le lendemain, j'étais à Marseille.
La situation était compliquée. Similaire à celle que l'on peut voir aujourd'hui ?
Ça ressemble beaucoup, c'est vrai. Des personnes qui ont du mal à travailler entre eux, qui ne s'entendent pas. Je me souviens être arrivé et la première personne que j'ai rencontré, c'est Bouchet. Il m'a dit « de toute façon, ton ami ira en prison! », en parlant de Robert. J'ai fait demi-tour et je suis parti !
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