Abriel voit juste
La rédaction

Lucho Gonzalez à l'infirmerie, Fabrice Abriel revenait dans le onze de départ. L'ancien Lorientais en a profité pour se montrer décisif en début de rencontre (6-1). Assez pour remplacer durablement l'Argentin ?

Et si l'OM se qualifiait pour les 8es de finale de la Ligue des Champions ? Question improbable après deux défaites initiales sur le Milan AC (1-2) et au Real Madrid (3-0). Mais Marseille a profité de son affrontement sur le présumé plus faible du groupe, le FC Zurich, pour revenir à une longueur de la 2e place qualificative. L'OM a fait le métier face aux Suisses au Vélodrome (6-1). Un succès bâti sur la patte de Fabrice Abriel. 3e minute, l'ancien Lorientais brosse un coup-franc. La trajectoire rentrante contraint Aegerter à dévier dans ses propres filets.

11e minute, situation identique. Abriel s'applique à nouveau et travaille tellement bien son ballon que personne n'ose le toucher. Sa trajectoire finit après rebond dans les buts de Leoni. La victoire marseillaise est déjà scellée malgré une réduction du score d'Alphonse pour les Suisses (30e). Le cas Lucho Gonzalez interpelle encore. Fabrice Abriel prouve, lui, à chaque sortie qu'il peut être beaucoup mieux qu'une solution de repli.