Antonetti attend un signe de l’OM
La rédaction

Sur les tablettes de Marseille en cas de départ de Didier Deschamps, Frédéric Antonetti pourrait succomber aux sirènes olympiennes.

Et si l’année 2012 était la bonne ? Après des rendez-vous manqués en 2009 et 2011, le nom de Frédéric Antonetti revient, une nouvelle fois, avec insistance du côté de Marseille. D’après nos informations, le technicien rennais figure en très bonne position sur la short-list dressée par les dirigeants olympiens en cas de départ, plus que probable, de Didier Deschamps en fin de saison. José Anigo, qui, sollicité en fin de semaine dernière, n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet, apprécie le personnage et ses compétences depuis longtemps. S’il assure depuis plusieurs semaines qu’il honorera sa dernière année de contrat au Stade Rennais, une source proche de l’ex-coach niçois nous a confié que celui-ci pourrait succomber aux sirènes du Sud.

Très attiré par l’OM Si Marseille lui propose de prendre la succession de Deschamps, l’ancien milieu de terrain bastiais se donnera le temps d’y réfléchir très sérieusement. Pour Pierre Dréossi, manager général du Stade Rennais, les questions qui concernent l’avenir d’Antonetti, ne sont pas d’actualité. « Personne n’en parle ici. On commence déjà à travailler en vue de la saison prochaine », assure-t-il. Pourtant, celui qui a fait venir le natif de Venzolasca au club en 2009, précise que « (son) avenir n’est pas lié à celui de (son) entraîneur. L’an dernier, j’avais simplement dit que je souhaitais qu’il reste… On ne peut pas lier le sort d’un entraîneur à un simple classement. Il faut regarder et analyser le travail qui est fait. Il faut voir si dans l’avenir, avec l’entraîneur en place on peut réaliser ce qu’on souhaite réaliser. »

Rennes ne le retiendra pas Au sein du club breton, certaines sources affirment qu’Antonetti ne sera pas retenu s’il émet le souhait de quitter son poste cet été. Les noms de Landry Chauvin, d’Antoine Kombouaré de Patrice Carteron et de Claude Puel, que Pierre Dréossi avait conseillé à Michel Seydoux avant son départ de Lille en 2002, ont même récemment circulé pour le remplacer. Sous le charme il y a encore quelques mois, l’actionnaire majoritaire du club François Pinault et son fils François-Henri le seraient nettement moins, depuis qu’ils ont compris que Rennes allait boucler un nouvel exercice sans le moindre trophée.

« Une erreur de casting » En coulisses, Antonetti ne fait plus l’unanimité. L’un des administrateurs nous a même évoqué une « erreur de casting », pour le club et pour l’entraîneur. « Son comportement agace le public breton. Il ne s’est pas du tout intégré. Ça ne me surprendrait pas qu’il retourne dans le Sud », ajoute-t-il. Le tempérament sanguin du Corse colle peu en effet à la mentalité de la capitale bretonne. Son quotidien se résume à des allers-retours entre la Piverdière, le centre d’entraînement des Bretons, et son domicile. Après trois saisons, où ni Rennes, ni son entraîneur n’auront finalement passé un palier, Antonetti semble arrivé à la fin d’un cycle. Et n’attend plus qu’un signe de l’OM.

Geoffrey Larcher

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