Tennis : L’immense joie de Julien Benneteau après son exploit face à Marin Cilic !
J.-G.D.

Julien Benneteau ne boude pas son plaisir d'être venu à bout de Marin Cilic lors des quarts du Masters 1000 de Paris-Bercy.

L’aventure de Julien Benneteau sur les courts du Masters 1000 de Paris-Bercy continue donc pour Julien Benneteau. Après David Goffin, le Tricolore a disposé de Marin Cilic (7-6, 7-5), cinquième au classement ATP, et valide donc son ticket pour le dernier carré du tournoi. Dans des propos rapportés par L’Équipe, l’actuel 83e mondial ne cache pas sa satisfaction.

« Ma plus belle émotion »

« Ce succès est-il l'un des plus beaux de ma carrière ? Dans tout ce que j'ai pu faire, il est assez haut. On verra quand ça se terminera, c'est trop tôt pour le dire pour l'instant. Mais à titre individuel, c'est ma plus belle émotion. Ces deux dernières années, j'ai vraiment galéré : des satisfactions comme celles-ci, je n'en avais pas eu. Hier (jeudi), c'était énorme. Aujourd'hui (vendredi), c'était bon tennistiquement parlant (sic), mais sa balle me gênait plus que la veille. Son coup droit m'a beaucoup gêné, et si son revers a été plus fébrile, il se couchait dessus, la balle était longue, basse, c'était difficile de la remonter. En revanche, si on cumule l'adaptation tactique, l'intelligence de jeu sur certains moments-clés, la difficulté mentale et physique, tout cela fait que c'était sans doute mon match le plus accompli. Depuis l'US Open, je pense sincèrement qu'il s'est passé chaque semaine des bonnes choses. Ces deux, trois derniers mois, j'ai accumulé de la confiance, et parce que je suis content d'être là et que c'est mon dernier Bercy, que je n'ai rien y perdre, tout cela me permet de produire du très bon tennis cette semaine. Ai-je savouré l'ambiance de Bercy ? Je suis resté un peu plus longtemps à la fin, je voulais en profiter... C'est une salle de dingue, la plus belle de France et l'une des plus belles d'Europe. Ça fait du bruit, on sent les gens proches. C'est magique d'y jouer un tournoi. Les émotions y sont très, très fortes », confie Julien Benneteau.

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