Evincé par Philippe Saint-André dans le groupe des 31 appelées pour la Coupe du monde, François Trinh-Duc a évoqué cette décision de Philippe Saint-André.
Le couperet est tombé dimanche pour François Trinh-Duc. Le demi d’ouverture de 28 ans ne fait pas partie de l’aventure avec le XV de France pour la prochaine du Monde et le rugbyman de Montpellier s’est exprimé sur cette éviction lors d’un entretien accordé à RMC.
« JE PRENDS UNE CLAQUE »
« C'est une vraie déception pour moi de ne pas être sélectionné. J'ai fait beaucoup d'efforts pour accrocher le bon wagon. On savait qu'il y avait ce couperet. L'aventure est terminée, c'est dur. Mais il faut passer à autre chose. J'ai retrouvé ma famille et mes proches, ça m'a fait du bien. J'ai aussi la chance d'avoir retrouvé mon club. C'est un nouveau challenge qui débute. J'avais besoin de ça. Je tourne la page. Il y a des choses plus grave. Je prends une claque, mais c'est la vie. Physiquement, je me sens bien, je suis en grande forme. Je suis disponible pour mon club. Il y a une belle saison à vivre. Les explications de Saint-André ? Il a choisi trois buteurs numéro 1. C'est son explication. Je n'ai pas posé de question car j'étais dans un état de choc. Je n'ai pas pris la parole, j'ai écouté. J'ai accepté la décision. C'était l'unique décision. J'étais content de me retrouver à un certain niveau. C'est son choix. Il est là pour être champion du monde et pas pour faire du social. J'entends parler de pleins d'explications, certaines loufoques mais lui, c'est la seule qu'il m'a donnée. C'est dur à entendre, mais je vais poursuivre ma carrière et continuer à me battre. Et si il y a besoin de moi, je serai au service des Bleus. Je vais suivre l'équipe de France. J'ai créé des liens d'amitiés. Je serai proche d'eux. Et si je peux réintégrer le groupe, je serai bien sûr disponible. J'ai toujours été à 100% pendant la préparation. Je n'ai pas de regrets. J'ai essayé de me rendre disponible, d'échanger, de donner mes idées, peut-être trop... Je ne sais pas si j'aurais pu en faire plus », confesse François Trinh-Duc.