Martin : Sochaux pense à son depart
La rédaction

Alors que Marvin Martin a avoué être intéressé par les gros clubs de Ligue 1, Sochaux, de son côté, est bien obligé de penser à son départ.

C'est ce que nous a confié un dirigeant.Après le déferlement médiatique et son passage réussi chez les Bleus, Marvin Martin a retrouvé le calme sochalien qu’il côtoie depuis maintenant six saisons. Suivi par le PSG, mais principalement par Lille, le meilleur passeur du championnat de France 2010-2011 n’a toutefois fait l’objet d’aucune proposition. « Nous n’avons reçu aucune offre concrète, confirme Bernard Genghini, responsable du recrutement sochalien. Nous savons qu’il intéresse beaucoup de clubs, prêts à lui faire miroiter des salaires bien plus importants que ce que nous pouvons lui offrir. Mais aucun n’a bougé ». Avec le départ de Gervinho pour Arsenal, le Losc réfléchit et pourrait rapidement passer à l’action. Rudi Garcia utiliserait alors Payet dans un rôle très offensif, confiant à Martin le rôle que pouvait avoir Yoann Cabaye.

Sochaux prépare sa succession

Jusque-là silencieux, Marvin Martin a rouvert son cas au marché des transferts en début de semaine, sur RMC : «Bien sûr qu’une offre du PSG m’intéresserait. Paris est en reconstruction et souhaite faire de belles choses. En tout cas, je veux rester en France ». Dans l’objectif de participer à l’Euro 2012, Martin souhaite quitter Sochaux afin de poursuivre sa progression et prendre un peu plus la lumière chez un cador de l’Hexagone. Son club, en plein travail de recrutement, a de toute façon intégré cette donnée. « Nous cherchons un grand joueur offensif, principalement, explique Genghini. Avec les départs d’Ideye et Maurice-Belay, nous avons perdu en percussion et en vitesse. Nous devons renforcer ce secteur. Si Marvin s’en va ? Pour l’instant, il est chez nous. Mais oui, nous y avons réfléchi ». Reste à connaître le prix que Lille ou le PSG seraient capable de mettre pour le nouveau chouchou des Bleus. Coté à 8 millions d’euros par l’Argus du 10, Sochaux en demande aujourd’hui 10. « C’est l’affaire des présidents, répond le technicien sochalien. Ils se voient suffisamment pour discuter de ce genre de choses »