Alors que Tony Yoka va enfin connaître le monde professionnel, le Tricolore affiche une certaine impatience.
Auréolé de son titre olympique des lourds à Rio l'été dernier, Tony Yoka est désormais passé dans un autre monde. Le Français s’entraîne depuis plusieurs semaines à San Francisco pour franchir un nouveau cap et rentrer dans le monde professionnel. Le Tricolore sera donc opposé à Travis Clark ce vendredi soir au Palais des Sports de Paris, et au micro d'Infosport+, Yoka se confie sur ce rendez-vous important dans sa nouvelle carrière.
« Il y a un très très gros engouement »
« Ça faisait neuf mois que j'attendais ça. Aujourd'hui (jeudi pour la pesée), je sentais déjà la pression, je sentais déjà un peu l'attente avec toutes ces caméras, tous ces photographes, il y a un très très gros engouement, une très grosse attente autour de mon premier combat professionnel. C'est une très bonne pression parce que du coup je vais aller chercher à me surpasser et à répondre à toutes les attentes. Le fait que j'ai pris quelques kilos depuis mon titre olympique ? Il y a eu beaucoup de travail, après ce n'était pas volontaire. On a cherché à faire de la prise de masse, ça viendra plus tard dans l'année. J'ai juste cherché à m'entraîner normalement, mais pour pouvoir répondre aux attentes du coach, et à ceux de la boxe professionnelle, parce que je boxe sur six rounds, ça va être différent, et forcément je vais prendre encore quelques kilos. Est-ce que l'attente va être longue avant de monter sur le ring ce vendredi ? L'attente va être longue, mais j'aime bien prendre mon temps, j'aime bien arriver plusieurs heures avant, vraiment être dans le vestiaire avec ma famille, prendre la température du ring, voir les autres boxer, les encourager. J'ai vraiment besoin de m'imprégner de tout cela avant de monter moi-même sur le ring. Un KO pour mon premier combat ? Ce n'est pas obligatoire. Mohamed Ali a commencé sa carrière par une victoire aux points, donc non, ce n'est pas obligatoire. Je ne vais pas chercher à mettre un KO, mais juste boxer et montrer ce que j'ai appris à San Francisco », déclare ainsi TonyYoka.