Vers une association Benzema Higuain ?
La rédaction

Quand certains clubs craignent la pénurie, d’autres se débattent avec l’opulence. C’est le cas du Real Madrid qui dispose de deux attaquants de haut niveau en les personnes de Karim Benzema et Gonzalo Higuain. Pour résoudre ce dilemme, Mourinho pourrait donc faire simple selon Marca : aligner les deux joueurs ensemble.

Un duo performant Durant les matchs de préparation, Benzema et Higuain ont parfois été associés aux avant-postes. En revanche, cette association n’a pas été renouvelée lors du premier match de la Liga (1-1 contre Valence) ou du classico en Supercoupe d’Espagne (défaite 3 à 2). Pourtant, le duo Benzema – Higuain n’est pas une vue de l’esprit puisqu’il a été mis en place 14 fois la saison passée. Pour un résultat qui ne laisse pas de place aux doutes : 11 victoires, 2 nuls et une seule défaite. Hier, en conférence de presse, le « Mou’ » n’a pas exclu d’aligner les deux attaquants ensemble mais jugera de la pertinence de cette solution en fonction de l’état forme des joueurs. Et ce soir, c’est Getafe qui pourrait en faire les frais.

Özil victime collatérale Ces dernières années, Higuain et Benzema ont été les bourreaux du club voisin en inscrivant pas moins de 10 buts (7 pour l’Argentin, 3 pour Benzema) lors de leurs confrontations. Une donnée qui confortera sans doute Mourinho dans son choix d’équipe pour ce deuxième match en Liga, d’autant plus que certaines figures plaident en ce sens. Zinedine Zidane souhaite voir les deux joueurs évoluer ensemble et Didier Deschamps aimerait bien voir Benzema se positionner durablement derrière une pointe pour l’appliquer en Equipe de France à l’instar de ce qu’il a fait contre l’Uruguay avec Giroud. Les éléments convergent donc pour que la paire foule les pelouses espagnoles le plus souvent possible. Et puisqu’il faut une victime, Mesut Özil qui a fini le match face à Barcelone extenué et peine à retrouver ses pleines capacités physiques s'installera le banc. Le bonheur des uns fait souvent le malheur des autres.

Par Raphael Gaftarnik