Entre boucher et charcutier, on se comprend. Mark van Bommel a ainsi pris la défense de son compatriote Nigel de Jong, bourreau d'Hatem Ben Arfa. De qui se moque-t-il ?Nigel de Jong n’a pas encore appelé Hatem Ben Arfa pour s’excuser de lui avoir ruiné ses six prochains mois sur un terrain. Normal, le milieu de Manchester City est au fond du trou ! Recalé par son sélectionneur Bert van Marwijk alors qu’il avait fait le déplacement à Amsterdam (son sélectionneur lui a dit de prendre le premier avion pour Manchester), De Jong ne digère pas mais a trouvé deux acolytes pour prendre sa défense.
«Je comprends le coach car c’est très embêtant quand vous êtes sous le feu des projecteurs pour deux vilains gestes, affirme Mark van Bommel. Je sais ce que c’est mais Nigel est un gentil garçon, très chouette. Le qualifier de criminel est trop fort. En aucun cas, il ne doit changer sa manière de jouer. Il fait des fautes mais c’est son poste qui veut ça. Il récupère beaucoup de ballons et grâce à lui, les Pays-Bas ont disputé une finale de Coupe du monde. Ne l’oublions pas».
Roberto Mancini ne l’a pas oublié non plus. Loin de là. L’entraîneur des Citizens est l’autre soutien de poids de De Jong. «C’est un grand joueur, très performant, loyal et exemplaire». Et fair-play, aussi ?