L’ancien entraîneur de l’OM, actuellement en poste en Chine, nous en dit un peu plus sur l’impact de l’arrivée d’Anelka dans le championnat local. Pour lui c’est loin d’être un événement dans le pays…
À la tête du Shenzhen Ruby dans le championnat chinois, l’ancien entraîneur de l’Olympique de Marseille, Philippe Troussier, nous a accordé quelques minutes pour évoquer l’arrivée de Nicolas Anelka à Shanghaï. Une signature qui ne semble pas être un grand événement dans le pays. « Je ne lis pas la presse chinoise parce que, malheureusement, je ne lis pas encore le Chinois. Mais je ne pense pas que cela ait eu le même impact en Chine qu’en Europe ou plus précisément, en France. La presse française a beaucoup plus parlé d’Anelka que la presse chinoise. Il y a peut-être une petite effervescence du côté de Shanghaï mais sans plus. Rien à voir avec ce qu’il s’est passé en France ».
« Ce n’est pas qu’ils s’en foutent, mais… »
Voilà qui a le mérite d’être clair. Pour Troussier, l’arrivée de l’ancien international est davantage une opération de communication envers l’Europe car seule une poignée d’initiés connaît le joueur. « Les Chinois, ce n’est pas qu’ils s’en foutent, mais ils n’ont pas la culture du football comme on peut l’avoir en Europe. Anelka, ça touche ceux qui connaissent le football anglais, précise-t-il. Le football anglais est diffusé à partir de minuit et le football n’est pas un événement prioritaire en Chine. Ceux qui ont été émus de l’arrivée d’Anelka sont ceux qui connaissent le football et il n’y en a pas beaucoup en Chine. Soyons clair, personne ne connaît Anelka ou alors pas grand monde. Mais ils le connaissent quand même plus que les autres joueurs français puisque les seules images que nous avons sont celles de la Premier League.. »
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