Transfert sensation de ce mercato, Fernando Torres, passé du rouge de Liverpool au bleu de Chelsea, tente une explication. Les sentiments passent à la trappe.
Fernando Torres n'a pas de c'ur. Quand il parle de son récent transfert, il omet toute idée d'amour du maillot. « Je n'ai jamais embrassé l'emblème de Liverpool », lâche t-il sèchement. Et prévient ses nouveaux supporters. Chelsea n'aura pas plus de faveurs. Fernando a un discours qui détonne, dans le milieu très aseptisé du football pro. Sans langue de bois, il enchaîne : « Je vois certains joueurs le faire deux semaines après avoir signé dans un nouveau club. Mais le romantisme dans le football a disparu ». Pas plus sympa avec son nouveau club qu'avec Liverpool, Torres en rajoute une couche : « Quand j'étais jeune, à Madrid, je n'étais pas un fan de Liverpool ou un fan de Chelsea. J'étais fan de l'Atletico. Je le suis toujours. Dans la vie il ya parfois des trains qui ne viennent à votre rencontre qu'une fois. Vous devez prendre ce train ». Philosophe, El Nino.
Les exemples Alonso et Mascherano Si l'attaquant à la tête de bambin quitte Liverpool, c'est surtout car le club ne peut répondre à ses attentes. Les départs de Mascherano et Xabi Alonso en sont la parfaite illustration : « J'ai compris qu'en tant que footballeur, ils se dirigent vers d'autres grands clubs. J'ai compris qu'ils avaient besoin de le faire pour leur carrière. C'est la même chose pour moi. »
Le pauvre Steven doit se sentir bien seul.