Dans un an, Moussa Sissoko pourra choisir librement son prochain club. Sans que Toulouse ne perçoive le moindre centime. Ça chauffe autour de la pépite du TFC !
Il a tout juste 22 ans et déjà plus de 150 matchs en Ligue 1 au compteur. Moussa Sissoko n’est plus un espoir mais une valeur sûre de notre championnat de France, comme en atteste son éphémère passage en équipe de France et ses 3 sélections sous le maillot bleu. Pourtant, en coulisses, la tension monte entre le joueur et ses dirigeants. Plusieurs désaccords au cours des derniers mois ont considérablement dégradé les relations entre Moussa Sissoko et le président Sadran. Et les deux parties sont loin d’être sur la même longueur d’onde. En prolongeant son contrat à l’automne 2009, le milieu de terrain avait obtenu l’assurance de la part de ses dirigeants de pouvoir quitter son club au bout de deux saisons. Un bon de sortie moral, qui n’avait pas été chiffré, mais le président avait alors promis de ne pas freiner la progression de son joueur.
Bon de sortie non respecté L’été dernier, Moussa Sissoko pensait donc pouvoir boucler ses valises d’autant que plusieurs formations avaient entamé des discussions avec lui. Liverpool, Tottenham, Villarreal et Manchester City ont alors multiplié les rendez-vous avec les représentants du joueur. Néanmoins, à chaque fois que ces clubs contactaient Toulouse pour ouvrir des négociations, Olivier Sadran ne cessait de déclarer que son joueur n’était pas à vendre et que personne ne passerait la porte de son bureau sans une offre supérieure à 15 millions d’euros. Un montant surréaliste. Beaucoup de clubs envisageaient pourtant de transmettre des propositions à hauteur de 8 millions d’euros, même le PSG avait pris la température juste avant de boucler l’arrivée de Momo Sissoko pour ce même montant. Toulouse a donc verrouillé la porte à double tour et Moussa Sissoko n’a toujours pas digéré cet épisode.
Le joueur prêt à attendre sa liberté Lié jusqu’en 2013 avec le TFC, le joueur est pourtant à la croisée des chemins. En juin prochain, il ne qui restera plus qu’une année de contrat et Toulouse sera donc contraint de le céder pour ne pas courir le risque de le voir partir libre un an plus tard. Bien conscient de la situation, Sadran aimerait prolonger le bail de son joueur. Sissoko ne veut plus entendre parler de cette éventualité et repousse les demandes de rendez-vous. Le joueur dispose d’un salaire très confortable à Toulouse, l’un des plus élevés de l’effectif (160 000 euros par mois), et envisage de plus en plus sérieusement d’aller au bout de son engagement en 2013 pour partir libre et recevoir ainsi des propositions de premier plan. À ce salaire, le joueur peut confortablement patienter jusqu’au terme de son contrat. La pression a donc changé de camp...
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