La trajectoire de Takefusa Kubo est loin d’être linéaire. A 10 ans, il quitte le Japon pour rejoindre La Masia du FC Barcelone avant de repartir dans son pays natal après la sanction infligée au Barça suite à des transferts de mineurs. Puis, à 18 ans, il retourne en Espagne mais cette fois-ci au Real Madrid mais ne jouera aucun match pour le club espagnol. Étant prêté successivement à quatre clubs, Take Kubo n’en garde pas un bon souvenir même s’il retient plusieurs choses.
Surnommé le Messi japonais, Take Kubo a eu du mal à se défaire de cette image. Désormais attaquant à la Real Sociedad, l’international japonais a enfin trouvé de la stabilité, lui qui sortait de quatre années de prêt lorsqu’il était au Real Madrid.
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— le10sport (@le10sport) August 13, 2024
«Je me mettais un stress énorme»
Dans une interview accordée à France Football, Take Kubo revient sur ses années madrilènes : « Je jouais avec mes coéquipiers au Japon et, tout d'un coup, je m'entraîne dans le meilleur club du monde. C'est un autre univers. Je me mettais un stress énorme à chaque jeu de possession, à chaque exercice, pour ne pas perdre la balle. Je devais faire mes preuves, cette pression m'a fait du bien. Au vu de ma position de joueur extracommunautaire (les trois places étant déjà occupées par Eder Militao, Vinicius Jr. et Rodrygo), le Real ne pouvait pas m'enregistrer, donc je suis parti en prêt. C'est le jeu de la concurrence. »
«Un prêt, c’est difficile»
« Un prêt, c'est difficile, poursuit l’international japonais. On n'a pas forcément la continuité dont a besoin un jeune footballeur. Même si ça n'a pas forcément marché, je ne regrette pas mes choix. Je ne blâme pas les clubs parce qu'en réalité tout dépendait de moi. Finalement, ça m'a aidé pour la suite. J'ai adoré jouer à Majorque. Puis à Getafe, par exemple, j'ai appris à couper les lignes de passes, à défendre. J'ai gardé de bonnes choses de chaque prêt, ça a contribué à faire de moi le joueur que je suis aujourd'hui. »