Depuis l’arrivée des Qataris à la tête du PSG, Paris est entré dans une nouvelle dimension. Paris a atteint les quarts de finale des deux dernières éditions de la C1. Que manque-t-il au PSG pour être au niveau des plus grands ?
Le PSG a encore été stoppé, la saison dernière, en quarts de finale de la Ligue des Champions, cette fois par Chelsea. Un an après avoir été éliminé à Barcelone. Les Parisiens aspirent évidemment à faire mieux cette saison. Lors du mercato, le PSG a encore marqué les esprits. Malgré le fair-play financier, les Parisiens peuvent regarder leurs adversaires les yeux dans les yeux. Mais sur le terrain, ont-ils progressé par rapport à la saison dernière ? Que manque-t-il encore au PSG pour faire partie des plus grands ?
PSG : Cavani totalement changé depuis son échange avec Blanc ?
DE L’EXPÉRIENCE…
Le PSG est encore un club « neuf » à l’échelle européenne. Paris a spectaculairement progressé depuis quelques mois, avec l’arrivée des Qataris, mais les Parisiens n’ont pas encore l’habitude des joutes européennes, des matchs couperets. Les joueurs, si. Mais le club dans son ensemble, non. Or, à Chelsea la saison dernière, le PSG a clairement manqué d’expérience dans sa gestion du match retour.
DES ADVERSAIRES DE HAUT NIVEAU EN LIGUE 1
Les clubs anglais, espagnols ou allemands jouent des matchs de très haut niveau régulièrement en championnat. Pas le PSG. Paris a une telle avance sur les autres. Au cours des années 2000, la faiblesse du championnat de France a desservi l’OL en Europe. C’est pareil pour le PSG. Chelsea, Barcelone, le Real ou le Bayern ont l’habitude des gros matchs, des rencontres sous tension. Paris n’est pas « entraîné » tout au long de la saison pour être performant le jour J lorsque l’opposition est bien supérieure…
UN ENTRAÎNEUR DE RENOM
Laurent Blanc a brillé aux Girondins de Bordeaux. Le champion du monde 98 a également réussi sa première saison au PSG. Il fait presque un sans-faute à Paris jusqu’à présent. Mais Blanc, en tant qu’entraîneur, n’a ni le nom de Mourinho, Guardiola, Ancelotti, Capello, ou même de Deschamps. Blanc doit prouver en permanence, il était loin d’être le premier choix l’été dernier lors du remplacement d’Ancelotti et il pourrait être menacé à la première série négative. Pas idéal pour la stabilité du club.