Alors que l'OM est en crise, Pierre Ménès ne cache pas son inquiétude pour l'avenir du club phocéen.
L'euphorie liée à la qualification pour la Ligue des Champions aura été de courte durée au sein de l'Olympique de Marseille. Jeudi soir, le club phocéen a annoncé le départ d'Andoni Zubizarreta, et cela pourrait avoir de lourdes conséquences sur André Villas-Boas, qui a touché lié son avenir à celui du désormais ex-directeur sportif phocéen. Pour ne rien arranger, les finances de l'OM sont dans le rouge, et le mercato estival s'annonce très compliqué. Marseille ne pourra se renforcer qu'avec des recrues peu onéreuses mais devra surtout vendre pour renflouer les caisses. Dans Pierrot Face Cam diffusé sur Twitter ce lundi, Pierre Ménès ne cache pas son inquiétude pour l'OM.
« S'il n'y a pas vente de l'OM à l'issue de ce processus, je trouve l'attitude d'Eyraud totalement suicidaire »
« Si j'étais président de l'OM aujourd'hui ? Je serais dans la merde déjà. Il n'y aurait pas de sous. J'aurais des contraintes budgétaires importantes. Je serais probablement obligé de vendre à moins de prendre des risques absolument fous par rapport au fair-play financier et à la DNCG, parce qu'effectivement, à force de creuser le déficit comme ça, il va falloir que ça s'arrête à un moment donné. En tout cas si j'étais président de l'OM, j'aurais tout fait pour sécuriser Villas-Boas en lui parlant comme à un adulte, en gardant Zubizarreta si c'était quelque chose d'aussi important pour lui, surtout pour recruter un hypothétique directeur du football parce qu’on en croit le JDD, il n'est pas encore choisi, il ne sera peut-être pas là avant novembre. Donc c'est encore joyeusement n'importe quoi. (...) J'avoue que s'il n'y a pas vente de l'OM à l'issue de ce processus, je trouve son attitude totalement suicidaire. Mais bon, après c'est son choix », confie PierreMénès.