Selon la presse espagnole, Pep Guardiola aurait été réticent à l’idée de signer pour Manchester City. L’Espagnol craignait en effet de retrouver son grand rival , José Mourinho.
Entre 2010 et 2012, l’Espagne a peut-être eu l’une des plus grandes rivalités entre coachs. Pep Guardiola face à José Mourinho, deux hommes que tout oppose et qui se sont livrés une lutte sans merci lorsque le premier entrainait le FC Barcelone et l’autre le Real Madrid. La saison prochaine cette guerre pourrait débuter à nouveau en Angleterre, puisque le Catalan a signé un contrat de trois ans avec Manchester City, tandis que son alter ego se serait engagé avec Manchester United.
« Une des préoccupations de Guardiola était Mourinho »
Si José Mourinho est connu pour exceller et se complaire dans l’adversité et le conflit, ce n’est pas le cas de Pep Guardiola. Ce dernier avait confié plusieurs fois que la guerre que se livraient les deux en Espagne l’avait épuisé et l’avait poussé à quitter la Liga. D’ailleurs, selon les informations d’El Confidencial, le Catalan aurait hésité avant de signer pour Manchester City, de peur de revoir son ancien ennemi : « Un ami de Guardiola révèle qu’une des préoccupations de Guardiola avant de signer pour les Citizens a été de rencontrer Mourinho » explique le quotidien. « Non seulement dans la même compétition, ce qui était inévitable s’il voulait entrainer en premier League, mais aussi dans la même ville ! ».
Guardiola refuse de parler de Manchester City
Ce vendredi, Pep Guardiola s’est montré quelque peu agacé, lorsqu’on l’a questionné sur son avenir à Manchester City. « Je parlerai de Manchester City, une fois en Angleterre. Je peux vivre cette situation que j’ai déjà vécue à Barcelone. Je suis comme une femme, je peux faire plusieurs choses à la fois » a-t-il lancé. « Je sais que la situation est nouvelle pour le Bayern Munich où les entraineurs ne partent pas d’habitude. Mais nous avons encore quatre mois et nous devons continuer à travailler (...) Les gens peuvent décider s’ils me croient ou s’ils croient les journaux. Sammer a défendu le club. Moi, je peux me défendre moi-même ».