Dans sa chronique pour Direct Matin, Pierre Ménès a jugé la situation critique de Chelsea qui a poussé Roman Abramovich à se séparer de José Mourinho.
Qualifié de justesse pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions, Chelsea connaît beaucoup plus de difficultés en Premier League. Avec 15 points en 16 journées de Premier League, les Blues sont bien distancés dans la course au titre et aux places européennes. JoséMourinho en a donc fait les frais…
Une Porsche dans le mur
« L’équipe n’a pas changé. Toutes les stars sont là. Comme d’autres clubs, Chelsea est une Porsche. Sauf que Mourinho l’a envoyée dans le mur. Et lui avec. Eden Hazard n’a pas marqué un but cette saison. Diego Costa mettait des buts et des coups. Il se concentre désormais uniquement sur sa seconde spécialité. Cesc Fabregas traîne sa peine. Nemanja Matic est à la rue. Il n’y a que Willian, impeccable et formidable tireur de coup-francs, qui surnage », a lancé Pierre Ménès, avant de poursuivre.
« Son côté mégalo et despotique n’est plus à prouver »
« José Mourinho n’a cessé d’attaquer ses joueurs. En les nommant directement. Le point de non-retour avait été largement dépassé avec bon nombre de ses cadres, Hazard en tête. Plus grave, au sein même du staff technique, le divorce était également consommé entre ses adjoints non-portugais. Le départ d’Eva Carneiro, ravissante et très appréciée médecin des Blues en Angleterre, avait également fait un tort considérable à la réputation de Mourinho, dont le côté mégalo et despotique n’est plus à prouver. »