Si Robert Beric a quitté l'ASSE cet été, Adrien Ponsard affiche quelques regrets...
Avec le renfort de LoïsDiony à la pointe de l’attaque, Robert Beric semblait dans le flou concernant son avenir au sein de l’effectif d’OscarGarcia. L’international slovène a finalement claqué la porte du vestiaire, et s’est envolé vers Anderlecht dans le cadre d’un prêt d’une saison, sans option d’achat. Lors de sa chronique sur But Football Club, AdrienPonsard, ancien de l'ASSE (1998-1999), regrette ce départ.
« Je regrette le départ de Robert Beric »
« J’ai regardé le match à Dijon à la télé. Ce n’était pas fameux. On peut dire merci à Ruffier et à l’arbitre. Les défenseurs ont fait un bon match mais devant, on n’a pas montré grand-chose. Je me pose des questions sur Loïs Diony. Il ne marque pas. On n’a pas de buteur. Ça commence à devenir critique. On ne marque que sur coups de pied arrêtés. Pourtant, Rémy Cabella est bon, Jonathan Bamba aussi. Mais je regrette le départ de Robert Beric. Ou alors pourquoi pas relancer Alexander Söderlund ? Diony fait de bons appels. Il prend la profondeur. Mais il va un peu partout, comme le faisait Nolan Roux, et il n’est quasiment jamais dans la surface. On ne va pas se plaindre puisqu’on est 3es. C’est notre meilleur début de saison depuis longtemps. Mais il y a beaucoup de choses à améliorer. On n’aura pas toujours les poteaux avec nous, les arbitres ou un super Stéphane Ruffier. Oscar Garcia met en place quelque chose d’intéressant. J’aime l’état d’esprit. Mais il ne faut pas que ça tarde. Il faut qu’on soit plus efficaces devant et plus solides. À Dijon, on a été bousculés. C’est un miracle de ne pas avoir encaissé de but. En plus, le penalty est litigieux. La faute est en dehors de la surface. Tant mieux pour nous mais ce n’est pas rassurant. On est sur le fil du rasoir à chaque match. On va voir ce que ça va donner contre Rennes. Il faut faire attention. Les Rennais ont gagné à Marseille. Ils ont de la qualité, ils vont vite devant. On a une bonne série avant le derby, un bon calendrier. À nous d’en profiter », admet Adrien Ponsard.