Pris d’une folie dépensière l’été dernier, l’AS Monaco s’est calmée durant ce mercato. Ces dernières semaines, le club de la Principauté a plus vendu qu’acheté. Un changement de politique qui s’expliquerait par une demande non respectée.
En vendant JamesRodriguez au RealMadrid, l’ASMonaco a récupéré près de 80 millions d’euros. Quant au prêt de Falcao, il rapporte 10 millions pour cette saison. Avec la perte de ces deux meilleurs joueurs, et en investissant très peu, le projet des Russes, qui voulaient faire du club de la Principauté l'un des plus grands de L1, a donc pris un sérieux coup d’arrêt. Un virage à 180° dont L’Equipe vient d’en dévoiler la raison principale.
UN DIFFÉREND AVEC LE PRINCE ?
Cet été, l’ASMonaco a uniquement investi 8 millions d’euros pour faire venir Bakayoko. Si son divorce avec sa femme va lui coûter la moitié de sa fortune, une autre raison expliquerait le changement de politique du club. En effet, en investissant sur le Rocher, DmitriRybolovlevaurait imposé quelques conditions. « Ce qui l'aurait décidé à arrêter les frais, c'est cette demande de passeport monégasque toujours pas satisfaite. Afin de se protéger d'éventuelles nouvelles poursuites judiciaires en Russie et d'une possible extradition que son passeport chypriote n'éviterait pas, Rybolovlev courait après ce sésame depuis trop longtemps à son goût pour continuer à jouer le jeu de la principauté » assure L’Equipe.
« LE PROJET N’EST PLUS LE MÊME »
Pendant ce mercato, le projet de l’ASMonaco a donc changé. Un revirement de situation qu’a récemment confirmé la latéral LayvinKurzawa : « Ça a changé et ça va changer. Le projet n’est plus le même, cela va être basé plus sur les jeunes maintenant. On va voir ce que ça va donner mais Monaco a de bons jeunes. Je pense que ce ne sera pas pareil, on n’a plus les même joueurs. On en a parlé, mais ça reste entre nous. Mes ambitions reste les même, on a toujours de grands joueurs dans l’équipe. On a des joueurs comme Berbatov, Toulalan, Moutinho qui sont encore là aujourd’hui donc les ambitions restent les même ».