Pour cette première rencontre de Ligue des champions, Rudi Garcia comptait sur ses valeurs sûres mais aussi sur ses recrues pour briller. Il aura fallu attendre Mendes pour trouver satisfaction.
Pour gagner du temps au moment de son analyse du match, Rudi Garcia ferait mieux de compter les joueurs qui lui ont donné satisfaction. Car les déceptions sont trop importantes pour être listées. En s’inclinant 1-3 face au BATE Borisov, le LOSC a terriblement déçu et les défaillances individuelles n’y sont pas étrangères. En se penchant plus particulièrement sur le dossier des recrues, il y a de quoi faire.
Kalou-Martin, les énigmes Cet été, Rudi Garcia semblait avoir tout fait pour compenser le départ d’Eden Hazard en s’offrant deux joueurs avec une certaine renommée : Marvin Martin, international français et présent au dernier Euro, ainsi que Salomon Kalou, champion d’Europe en titre avec Chelsea. Pourtant, ce soir, ni l’un ni l’autre n’ont été digne des attentes qu’ils suscitent. Marvin Martin l’a d’ailleurs payé très cher en sortant à la pause. Il faut dire que l’ancien Sochalien s’est montré totalement transparent. Incapable de trouver sa place, de se montrer disponible ou de faire des décalages par ses passes, Martin s’est tout simplement loupé pour sa première en Ligue des champions. Difficile de dire autre chose au sujet de Salomon Kalou. Que ce soit dans ses provocations balle au pied, ou ses tentatives face au but, Kalou a montré un énorme déchet. Opta souligne d’ailleurs que sur les 12 duels joués par Kalou, l’Ivoirien n’en a remporté qu’un !
Mendes, une belle vivacité Finalement, à l’heure du bilan spécial recrues (en y excluant Djibril Sidibé qui n’aura eu que peu de temps pour s’exprimer), un seul homme pourra trouver grâce aux yeux de Garcia : Ryan Mendes. Entré à la pause à la place d’un Tulio De Melo transparent, l’ex-Havrais n’a pas été pour rien dans la petite embellie connue par les Lillois au début de la seconde période. Rapide, vif, technique, Mendes a tenté à son échelle de mettre le feu dans la défense biélorusse. Une entrée en jeu convaincante qui n’aura néanmoins pas été suffisante. Il faut dire que Mendes a dû se sentir légèrement seul. Au fur et à mesure du temps, Mendes a donc rejoint les autres lillois dans le marasme ambiant. Mais lui au moins aura tenté quelque chose...