Depuis le début de la saison, le PSG évolue de manière bien plus collective qu’auparavant. L’intégralité du groupe de Luis Enrique semble concernée, et cela se ressent clairement sur le terrain. Ancien joueur du club parisien (1998-1999), Christian Wörns a totalement validé l’état d’esprit affiché par les Parisiens depuis plusieurs mois.
L’été dernier, une révolution a eu lieu au PSG. Moins focalisé sur les stars et surtout sur l’obligation de remporter la prestigieuse Ligue des Champions, le club parisien a pris un nouveau tournant, davantage axé sur un projet sur le long terme. Pour cela, Paris a fait appel à Luis Enrique sur son banc, alors que l’Espagnol, en l’espace de quelques mois, a totalement transformé la manière de jouer du PSG.
Luis Enrique pousse un coup de gueule, un buteur du PSG enrage https://t.co/ptxTxZLvBl pic.twitter.com/mFS9cEYMHE
— le10sport (@le10sport) April 28, 2024
Luis Enrique entre dans l'histoire du PSG
Surtout, Luis Enrique a réussi à qualifier les siens pour le dernier carré de la Ligue des Champions. Au terme d’une double confrontation palpitante face au FC Barcelone en quart de finale (4-6 au cumulé), l’entraîneur parisien est entré dans l’histoire du PSG. Jamais Paris n’avait réussi à renverser une équipe en Coupe d’Europe après avoir perdu au match aller (2-3 à l’aller, 1-4 au retour face au Barça). Ancien joueur du PSG (1998-1999), mais aussi du Borussia Dortmund (1999-2008), Christian Wörns s’est exprimé ce dimanche sur la nouvelle mentalité du club français.
« On sent qu’un collectif fonctionne »
Si le PSG affrontera d’ailleurs le BVB en demi-finale de la Ligue des Champions, l’ancien défenseur central note une belle progression des Parisiens dans l’état d’esprit collectif affiché, notamment en quart face au FC Barcelone : « Cette saison, le PSG joue davantage en équipe. À l’image de son quart de finale retour à Barcelone en Ligue des champions, on sent qu’un collectif fonctionne, au sein duquel tous les joueurs sont concernés par les tâches défensives, la perte du ballon, ce qui n’était pas forcément le cas auparavant », a déclaré Christian Wörns à l’occasion d’un entretien accordé au JDD.