PSG - Malaise : «Aurier ? Je ne pense pas qu’il voulait clasher Blanc, c’est de la maladresse»
G.d.S.S.

Alors qu’il a empilé les polémiques plus ou moins importantes depuis un an, Serge Aurier fait couler beaucoup d’encre au sein du PSG. Le rappeur Ixzo, issu de la même ville que le latéral ivoirien, tient néanmoins à relativiser…

C’est un fait, Serge Aurier n’est pas au mieux au sein du PSG depuis le feuilleton Periscope en février 2016, où il avait notamment insulté Laurent Blanc sur ce réseau social. Par la suite, le latéral droit ivoirien a continué de faire parler de lui hors des terrains avec notamment une mise en garde à vue pour une altercation avec un policier l’été dernier, et semble aujourd’hui faire l’objet d’un malaise avec Unai Emery comme en témoigne sa préparation interminable pour entrer en jeu dimanche soir à Lorient (victoire 2-1). Interrogé par So Foot, le rappeur Ixzo, qui est originaire de Sevran tout comme Serge Aurier, assure la défense du joueur du PSG.

« Il n’a tué personne après tout »

« Periscope ? Il faut prendre du recul par rapport à ça. Ça peut en choquer certains, mais ce qu'a dit Aurier à ce moment-là, il faut le prendre au millième degré à mon avis. Je ne pense pas qu'il voulait clasher Blanc, pour moi, c'est juste de la maladresse. Est-ce qu'il faut le condamner pour ça ? Franchement, non. Il n'a tué personne après tout. Et puis, dans la vie, il y a des choses bien plus graves. Quand il dit à Marquinhos que c'est un Marocain, c'est une vanne et tout le monde rigole. À Sevran, on passe nos journées à se vanner sur tout : les nationalités, les couleurs de peau, ce que tu fais, comment tu t'habilles… Mais ça ne va jamais très loin. Parfois, tu vas faire une blague que les gens ne vont pas comprendre. Là, je pense qu'il a capté qu'il doit faire attention à tout ce qu'il fait et à tout ce qu'il dit. Désormais, il est dans l'œil du cyclone. Le jour où il va griller un feu rouge, même si Giroud en grille quatre au même moment, personne ne va le louper. Serge n'avait pas de filtre, mais là il s'en est mis », explique-t-il.

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