Alors que le PSG traverse une période de turbulences, Daniel Riolo n’a pas mâché ses mots envers Nasser Al-Khelaïfi…
La crise de décembre pour le PSG ? Depuis quelques semaines, le club de la capitale n’affiche pas des prestations convaincantes et le constat s’est aggravé avec les dernières prestations. La défaite à Montpellier et le match nul contre Ludogorets suscitent plusieurs interrogations sur la gestion générale du PSG. Et dans tout cela, Nasser Al-Khelaïfi n’est pas exclu de tout reproche comme l’a expliqué Daniel Riolo. Et cela remonte à l'arrivée de QSI...
« Le président gère l’équipe en copain »
« Le PSG de QSI n’a jamais été bien géré. Sauvons, évidemment, les excellentes décisions initiales. Le choix du duo Leonardo-Ancelotti et le recrutement fait par le premier et seul vrai directeur sportif du club. Après ça, rien. Nasser Al-Khelaïfi a gâché Ancelotti et ne va pas mesurer l’importance de Leonardo. Ne pas le garder fut un gros échec. Le PSG d’aujourd’hui vit encore sous l’effet du manager brésilien. Les derniers feux s’éteignent peu à peu. Le choix de Blanc ? Une solution par défaut. L’équipe se gère. Blanc met en place un système, un style. Il a l’intelligence (pas sûr qu’il ait eu le choix) de s’effacer derrière un comité des sages. Le président gère l’équipe en copain. Une petite catastrophe pas assez relevée. Le PSG gagne tout en L1 et on nous vend un candidat à la Ligue des Champions. Quelles sont les références des joueurs du club ? Que signifient les succès écrasants en France ? On est face à un leurre. Le président/copain massacre le mot "gestion de club" avec l’affaire Aurier, puis la prolongation/limogeage de Blanc. Ajoutons que 90% du recrutement "hors Leonardo" a toujours été mauvais », a-t-il lâché dans son édito sur RMC.