L'OM a confirmé son net regain de forme en s'imposant à Caen (1-2). De retour après son exclusion du groupe, André-Pierre Gignac a vécu un sale quart-d'heure. Il semble à nouveau gravement blessé...
Gignac gravement blessé ?
Il y a quatre jours encore, André-Pierre Gignac était tricard à l’OM. Mis à pied le 24 octobre dernier après s’en être violemment pris à Didier Deschamps, l’attaquant marseillais a fait son grand retour sur les terrains ce soir à Caen (1-2). Réintégré au groupe pro mardi matin après avoir présenté ses excuses, APG est entré en jeu à la 77e minute, en remplacement de Jordan Ayew, auteur d’un but. Mais la petite tape amicale de Deschamps n’aura pas suffit. APG est toujours aussi fragile, et son retour a tourné au… fiasco total. Souffrant des adducteurs (une blessure récurrente), l’ancien Toulousain n’a pas pu terminer la rencontre, sortant dans les arrêts de jeu porté par le staff médical. Il a certes tout donné, essayant de poursuivre à plusieurs reprises la partie malgré tout, avant de finir en larmes. Gignac n’est décidément pas verni. Selon les premières constations de Deschamps, ce serait une nouvelle « grave blessure »... Avant cela, il avait tenté sa chance, une fois, à la 85e minute. Une frappe enroulée un peu trop molle.
La fratrie Ayew sauve l'OM
L'OM va mieux. C'est indéniable. Tout n'est pas encore parfait, mais les Marseillais ont livré une bonne prestation à Caen ce vendredi soir. Ils pourront surtout remercier la fratrie Ayew, encore une fois décisive. Pour la deuxième fois de leur carrière, y sont chacun allés de leur but dans le même match. La première fois, c'était à Nice la saison dernière. André a d'abord ouvert le score, seul face au but, profitant d'une frappe d'Amalfitano sur la barre (21e). Jordan a ensuite redonné un avantage définitif à l'OM au terme d'une contre-attaque de plus de 80 mètres menée par son frère et... Souleymane Diawara, passeur décisif devant le but (52e). Merci qui ? Merci Abedi...
Mandanda s’est automutilé
Les Marseillais ont fait quelque peu preuve de passivité ce vendredi soir à Caen. Heureusement pour eux, cela ne leur a pas joué de tours. Cela aurait pourtant pu être le cas. Un tout petit peu plus d’une minute après l’ouverture du score d’André Ayew, ils se sont tirés une belle balle dans le pied. Steve Mandanda a d’abord relâché une frappe anodine du virevoltant Romain Hamouma, avant d’accrocher illicitement Livio Nabab dans la surface dans la foulée, provoquant un penalty logiquement sifflé par M. Cailleux. Une sentence magnifiquement transformée par Pierre-Alain Frau, en pleine lucarne (23e). Imparable. Mandanda le sait pourtant mieux que quiconque : les penalties, c’est pas son truc. Opta nous apprend ainsi qu’aucun gardien n'a concédé plus de penalties que Steve Mandanda en Ligue 1 depuis 2009/10. Il n'a plus qu'à demander à Mickaël Landreau comment faire...