Les boules ont parlé. Marseille, pour son premier quart de finale de Ligue des Champions depuis 1993, devra se mesurer au Bayern Munich. Et donc, à la vieille connaissance Ribéry.
Au moment du tirage au sort, les réactions des deux camps s’opposaient. Les sourires et le soulagement affichés par les dirigeants allemands contrastaient avec la mine, moins réjouie, des patrons marseillais. Tout le monde était évidemment content de ne pas affronter l’ogre barcelonais. Mais le camp phocéen, lui, se demandait déjà comment escalader cette nouvelle marche.
« C’est difficile à gérer »
Franck Ribéry a du mal, avec la France. Epanoui outre-rhin, l’ancien marseillais perd toutes ses qualités quand son pays le regarde. Deschamps le sait, et en profite pour mettre un peu de pression sur Ribéry : « Pour l'avoir vécu, ce n’est pas facile de revenir jouer dans ton pays et encore plus face à une équipe dont tu as porté le maillot. Moi j'ai été mauvais quand je suis revenu jouer à Marseille ! Il y a une forme de sur-motivation, et c'est difficile à gérer ».
Taquin, ce Didier.
Avec Gilles Bertuzzi, à Marseille