Faute de recrue offensive, Brandao va renouer le fil de son histoire avec l’OM. Mais l’attaquant brésilien est encore sous le coup d’une procédure judiciaire pour viol. Une situation qui choque.
L’OM ne voulait plus voir Brandao. Trop cher, trop inefficace et surtout accusé de viol, le pataud attaquant était expédié au Brésil. Plus personne ne voulait le revoir à Marseille. Mais les frères Ayew à la CAN, Gignac blessé et un recrutement impossible ont poussé Didier Deschamps à accepter le retour du sulfureux Brandao.
Jouanno choquée par Brandao Un pragmatisme qui passe mal. Chantal Jouanno, ancienne ministre des Sports et vice-présidente de la délégation aux droits des femmes du Sénat, s’indigne de cette situation : « J’aurais préféré qu’on ne remette pas Brandao en scène au même endroit, reconnaît-elle dans le Journal du Dimanche. S’il marque, tout le monde va l’acclamer. Une mise en examen, ce n’est pas anodin. Je trouve ça très choquant. »
Un sentiment partagé par Jean-Claude Dassier, président de l’OM au moment du prêt de Brandao au Brésil. « Je suis choqué par cette situation. Mais on ne va pas faire une exception pour Brandao : la justice est tellement lente que je ne me sens pas le droit de dire, que dans l’attente d’un jugement, il ne peut pas jouer au football. »
Dassier qui lâche aujourd’hui Brandao, après avoir très longtemps protégé ses excès nocturnes…