À l’image de Rémy, Ayew ou Valbuena, Didier Deschamps pourrait quitter l’OM cet été. Même si son contrat court jusqu’à 2014, le technicien français peut se laisser séduire par un challenge de plus grande ampleur, notamment à l’étranger. Qui pourrait alors lui succéder ? Voici deux candidats potentiels.
JOSÉ ANIGO Le directeur sportif de l’OM l’a déclaré il y a une dizaine de jours : il a très envie d’occuper à nouveau un poste d’entraîneur. Si José Anigo se défend de vouloir le faire à Marseille, c’est pourtant à la tête de ce club qu’il a le plus de chances d’endosser ce costume. « Moi je l’aurais bien vu revenir un jour au poste d’entraîneur à Marseille, nous déclarait dans notre dernière édition son ami et ancien adjoint, Laurent Spinosi. C’est compliqué, c’est sûr. Mais c’est compliqué partout, tu perds deux matchs on va te virer, c’est dur pour tout le monde. Marseille, il l’a fait et il l’a bien fait quand il y était. » Vincent Labrune s’est rapproché d’Anigo au cours des derniers mois et les deux hommes s’entendent de mieux en mieux. Anigo a le profil et son expérience en tant que directeur sportif n’a fait que renforcer son bagage. Mais il sera dur de passer après Didier Deschamps qui, quoi qu’il arrive en fin de saison, présente un bilan plus que favorable à la tête de l’OM et rien ne sera pardonné à Anigo en cas d’échec.
CHRISTOPHE GALTIER Christophe Galtier a plusieurs atouts dans sa manche pour reprendre l’OM la saison prochaine. D’une part, il est très proche de José Anigo et le président marseillais, Vincent Labrune, ne prendra pas cette fois-ci le risque de nommer un entraîneur sans consulter son directeur sportif. Il ne veut pas revivre les tensions de cette saison entre Anigo et Deschamps. D’autre part, Galtier réalise d’excellentes performances à la tête de l’AS Saint-Etienne et prouve cette année aux derniers sceptiques qu’il a les épaules pour diriger un grand club français. Très mal payé par les Verts au départ, Galtier a prolongé son contrat en décembre 2010 à des conditions plus respectables. Il touche désormais un salaire de 50 000 euros par mois et est lié avec Saint-Etienne jusqu’en juin 2014. Des conditions largement à la portée des finances phocéennes. Autre gros atout : il connaît parfaitement le contexte marseillais, puisqu’il est né dans la ville et qu’il a porté le maillot du club entre 1985 et 1987 puis entre 1995 et 1997. Mais Saint-Etienne ne le lâchera pas comme ça et le technicien pourrait être tenté par l’idée de prolonger l’aventure avec les Verts, surtout en cas de qualification européenne.
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