Du temps où Pape Diouf était le président de l’OM, Jean-Michel Aulas avait l’habitude du mettre de l’huile sur le feu avant les matchs face à l’OM. La tactique du patron de l’OL a bien changé.
Jean-Michel Aulas a changé d’option. Il y a encore quelques années, le président de l’OL jouait l’attaque avant d’affronter l’OM. Ses piques à distance avec Pape Diouf sont même devenues des grands moments de l’histoire. Depuis, JMA a pris de l’âge et a appris la mesure. Du coup, maintenant, il a pris le parti de brosser ses rivaux marseillais dans le sens du poil. Avant d’affronter l’OM dimanche dans le choc de la 22e journée de Ligue 1, Aulas a exprimé ses regrets concernant le départ de Loïc Rémy, excellent actuellement dans les rangs marseillais.
«Je rappelle que j’ai donné mon accord »
« C’est un des meilleurs joueurs que notre centre de formation ait mis au point. Il appartient avec Hatem Ben Arfa et Karim Benzema à une grande génération, a-t-il expliqué dans La Marseillaise. Malheureusement on n’a pas pu le garder. Je rappelle que j’ai donné mon accord pour qu’il rejoigne l’OM. Je trouvais que pour lui c’était une chance et il a pris à Marseille une dimension supérieure. Loïc est aujourd’hui le meilleur atout de l’OM et c’est un actif non négligeable aussi ».
Une décision d'agent
Si Rémy était aussi fort, pourquoi l’avoir laissé filer chez un concurrent direct ? « À l’époque, nous avions Sydney Govou qui était international. Il n’y avait qu’une place pour les deux joueurs sur le terrain et Loïc n’avait que peu de temps de jeu. Mais ils avaient surtout tous les deux le même agent et pour prolonger Sydney, cet agent nous a demandé de laisser partir Loïc. C’est le seul regret que j’ai. C’était l’un ou l’autre ». Tout s’explique.