Avec Bafé Gomis et Anthony Réveillère, et dans une moindre mesure Aly Cissokho, Hugo Lloris est un titulaire indiscutable dans l’esprit de Rémi Garde. Son côté calme et pragmatique plaît. Pourtant, le portier international sait dépasser les bornes.
Hugo Lloris est une sorte de Fabien Barthez en tellement plus calme. Barré dès l’instant où il enfile les gants et le maillot aux coudières rembourrées, le portier international de l’OL est transfiguré en civil. Pourtant, comme souvent, les apparences sont trompeuses. Même s'il reste soucieux de son hygiène de vie, Lloris est toujours enclin à sortir se faire un resto entre potes et a même « dépassé les bornes » en s’offrant une grosse cylindrée allemande dont il fait gueuler la mécanique à chaque sortie d’entraînement.
Un chat dans une berline Jean Gallice, sélectionneur des – 19 ans et qui a eu l’intéressé sous ses ordres, balance. « Il m’a dit qu’il s’était fait plaisir, que c’était sa seule passion », raconte-t-il dans L’Equipe du jour. Comme folie, on est donc rassuré. De plus, côté surnom, on peut dormir tranquille puisque son sobriquet, « le chat », n'a rien de déluré. « Parce qu’il est tout doux, mais au bout des pattes il y a toujours des griffes », raconte son père, banquier à Monaco.