Niang n’a pas fait pleurer Lucho Gonzalez
La rédaction

Didier Deschamps avait fait part il y a quelques jours du blues de Lucho Gonzalez après le départ de Mamadou Niang. L'intéressé semble pourtant avoir plutôt bien fait le deuil.

« Au fond de lui, il nourrit quelques regrets. Le départ de « Mamade » déjà. Il imaginait le club plus ambitieux. En le faisant jouer plus bas, j’ai diminué un peu son influence. » Didier Deschamps a joué, il y a quelques jours, le psychologue. Histoire de comprendre ce qui cloche dans le cas Lucho Gonzalez, dont les prestations sont toujours en demi-teinte. Pour Deschamps, pas de doute, si Lucho ne va pas bien, c'est en partie en raison du départ de Mamadou Niang. Le milieu de terrain argentin, pourtant, ne semble pas vraiment en accord avec son coach. A-t-il été peiné par le départ de Niang ? « Non quand même (rires) . Tout le monde sait que Mamad était un joueur très important dans l’équipe, un attaquant qui avait deux ou trois occasions de buts par match et qui en marquait au moins un. » Mais rien de plus.

Lucho croit en Gignac et Rémy
Au contraire, Lucho Gonzalez semble plutôt regarder vers l'avenir. Vers le duo Gignac-Rémy auquel il semble croire. « D’autres très bons joueurs sont arrivés, internationaux pour la plupart comme Dédé Gignac ou Loïc (Rémy). Il ne faut surtout pas les comparer avec Mamad, il faut les soutenir, les aider. Je suis sûr qu’ils vont énormément apporter à l’équipe. » Méthode Coué sous forme de déni ou vraie foi en ses successeurs ? En tout cas les deux hommes peuvent compter sur Lucho Gonzalez pour jouer le parfait avocat. « Ce n’est pas forcément la faute de l’attaquant qui doit à tout prix marquer et qui subit une forte pression. Pour un attaquant, marquer est une obsession mais le plus important est qu’il ait des occasions de buts. Aujourd’hui, nous avons des occasions mais le ballon ne veut pas franchir la ligne. Espérons que la chance tourne vite... » Pour arrêter de parler tout le temps du départ de Niang, sans doute...