A l'image de Xavi, Iniesta, Piqué, Busquets, Pedro et consorts, le président de l'Olympique de Marseille aimerait que son club forme les jeunes talents de demain. Impossible n'est pas Français, c'est ce qu'on verra.
Dassier: « Barcelone est un exemple »
L'Olympique de Marseille vit une première partie de saison éprouvante. Les résultats ne sont pas au beau fixe et les Olympiens accusent déja un retard de 6 points sur le leader lillois. Une désillusion quand on voit les millions déboursés par l'OM pour acquérir Gignac et Rémy. C'est pour cette raison que Jean-Claude Dassier a affirmé à La Provence que son club devait accuenter ses efforts sur la formation: « La voie est toute tracée, Barcelone est un exemple. Et, par ce chemin, tu renforces l'amour du maillot et de la ville qui t'accueille, ce qui, à Marseille, est encore plus important qu'ailleurs. Plutôt que ce gigantesque forum de joueurs qui occupe l'Europe depuis quelques années, vu l'économie du foot qui se contracte, il est temps de s'inscrire dans une politique de formation accélérée des joueurs. »
« Les stars, le club doit les fabriquer »
Mais c'est bien connu, les clubs français n'arrivent pas à garder leurs joyaux. Lorsque ces derniers arrivent à maturité, voir souvent plus tôt, ils émigrent en Angleterre, en Espagne ou en Italie, pour une bouchée de pain. Alors le président olympien a un plan solide pour valoriser la formation: « Les stars, le club doit les fabriquer. Ça n'empêche pas l'OM d'aller recruter Pierre, Paul ou Jacques pour occuper tel ou tel poste précis, mais globalement, il faut rééquilibrer l'économie de l'OM entre la masse des transferts et les joueurs formés, pour une double raison : les utiliser pendant quelques années et s'ils continuent de progresser, les revendre pour profiter à notre économie. Je n'invente rien, le passé le prouve, avec Nasri et d'autres. »