Talentueux, Jérémy Menez a aussi l'étiquette d'un garçon difficile à gérer. Antoine Kombouaré, son nouvel entraîneur, saura-t-il cadrer un caractère qui peut parfois poser problème ?
Starlette de Serie A, Jérémy Ménez a rejoint le PSG en début de semaine. Un élément de plus qui rêvait d'évoluer dans le nouvel et fastueux royaume du Parc des Princes qataris. « Paris, c'est un club qui lui importe beaucoup, explique Guy Lacombe, l'entraîneur qui l'a révélé au grand jour avec Sochaux, en 2004. C'est même SON club, il me l'a souvent confié ». Natif de Longjumeau, dans l'Essone, Ménez a toujours vu Paris comme une évidence. Mais entre cette forte tête, parti de la Roma car fâché avec Montella, l'entraîneur, et la capricieuse écurie parisienne, le courant peut-il passer ? « Paris, c'est un club pour lui, répond le technicien à moustache. Parce que c'est quelqu'un qui va avoir de l'orgueil et de la fierté à vouloir réussir ici. C'est le bon moment. Il arrive à maturité et dans ses meilleures années de footballeur. Mais ce que je lui ai encore dit récemment, ça ne tient qu'à lui et ça demande de la constance tous les jours ».
Quand Menez boude
« On a l'impression qu'il est particulier, que son attitude n'est pas irréprochable mais il a un bon fond, rassure Guillaume Warmuz, coéquipier de Ménez à Monaco. Il y a un décalage entre l'image qu'il véhicule et la personne qu'il est vraiment ». L'ancien gardien de but a même étudié en profondeur le petit génie. « Son problème : c'est qu'il est capable de faire la différence tout seul et quand ça ne va pas, il se replie sur lui-même. Il essaye trop souvent de faire basculer le match à lui tout seul et parfois, il ne montre pas beaucoup d'envie sur le terrain. Mais il a beaucoup de caractère. C'est un compétiteur qui fait tout pour gagner et faire gagner son équipe ».
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