Il faut des besogneux dans une équipe et Christophe Jallet revendique en être un. Le latéral se compare même au profil de Francis Llacer. L'escroquerie en moins, on espère.
Même au PSG, Christophe Jallet, pourtant titulaire efficace dans son couloir droit, parvient à rester d’une grande discrétion médiatique. Quand certains de ses petits camarades en prendraient ombrage, Jallet ne fait rien pour changer sa situation, bien au contraire : « Dans une équipe, on a besoin de stars et de besogneux. Les stars sont exposées, c'est normal. Moi, je préfère qu'on me laisse tranquille finalement », reconnaît-il dans L’Equipe.
Llacer, modèle de Jallet Pour appuyer son propos, Christophe Jallet va même jusqu’à établir une comparaison avec un autre besogneux, mais souvent au mauvaise sens du terme dans son cas : « Des joueurs comme Francis Llacer, il en faut. Je suis dans la catégorie des joueurs qui ne doivent pas lâcher sinon le coup de bambou derrière la nuque arrive aussi sec. » Des Llacer, il en faut peut-être sur le terrain mais pas dans les bureaux. Llacer a ainsi été licencié en 2003 par le PSG puis condamné dans une affaire de faux documents. Pour la petite histoire, le PSG sera condamné en février 2010 à verser 400 000 euros à Llacer pour licenciement abusif, non pas sur le fond de l’affaire mais sur la forme puisque le PSG avait commis l’erreur de reprocher à Llacer une escroquerie pour laquelle il avait déjà été condamné au pénal.