Après sa défaite contre Brest (2-0), le FC Nantes est en grand danger. La Ligue 2 s’approche à grand pas et parmi les coupables désignés, le nom de Waldemar Kita revient une nouvelle fois. Cible des supporters, le président nantais est également sous le feu des critiques suite au système de prime proposée pour le maintien du club.
En l’espace d’une semaine, le FCNantes a pratiquement tout perdu. Ses rêves européens comme ses espoirs de maintien. Balayés par le TFC en finale de Coupe de France (5-1), les Canaris ont lourdement chuté cette semaine en Ligue 1, contre un adversaire direct, Brest (2-0). Le match à ne pas perdre pour la bande à Kombouaré, désormais 17e et premier reléguable. Si la mission sauvetage est encore possible puisqu’il reste cinq journées et quinze points à distribuer, la colère commence toutefois à monter. Dans le viseur des supporters, une fois de plus, il y a les dirigeants et notamment le président, WaldemarKita.
« Kita n’est pas un bon manager »
Lors de la finale de la Coupe de France, des banderoles hostiles à WaldemarKita ont été aperçues comme : « L'heure de la retraite a sonné pour les Kita ». Cible des supporters, le président nantais est également pointé du doigt par MichelMoulin, chef d’entreprise, dirigeant dans le monde du football et ancien candidat à la présidence de la FFF. « J’ai lu que le président Kita allait mettre en place une prime de maintien pour ses joueurs. 50 000 euros. Il axe donc sa stratégie sur le maintien, une thématique négative, stressante, angoissante. A mon sens, c’est tout sauf une bonne méthode. Focaliser les joueurs sur un objectif aussi anxiogène, c’est une erreur. C’est même une faute de management. Mais Waldemar Kita n’est pas un bon manager. Depuis qu’il est au FC Nantes, son management est catastrophique… C’est une nouvelle preuve. L’idée de proposer un challenge à ses joueurs est bonne. Mais pas sur un objectif de maintien. C’est là qu’il n’est pas bon. Quand j’ai eu pour mission de sauver le PSG en 2008, j’ai immédiatement pris soin de libérer les joueurs de toute pression. Et je leur ai proposé un challenge sur quatre matchs. En terminant troisième sur ce championnat de quatre matchs, les joueurs pouvaient toucher une prime. La nuance est importante. Elle est même fondamentale ».
Kombouaré y croit fort
Strasbourg, Toulouse, Montpellier, Lille et Angers. Voilà le menu du FCNantes pour espérer se sauver. Le premier morceau sera de taille puisque le Racing lutte lui-aussi pour ne pas descendre, à égalité de points avec le FCN (32). Et pour AntoineKombouaré, la confiance est de mise. L’entraîneur Kanak y croit dur comme fer : « Moi j'ai l'envie, la force, ça va être intéressant de voir si on est costauds dans la difficulté. J'ai foi, j'ai confiance, dimanche on sera là pour faire un grand match et relancer la machine. Je sais que le 4 juin, on sera en L1. Dimanche, il faudra être prêts et unis. On a la foi et on va travailler, les solutions, on les trouve dans le travail et dès demain avec les joueurs, on va remobiliser, faire des corrections. On est en manque de confiance mais prêts à relever le défi ».