Révolution au FC Nantes, voilà le nouveau boss !
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

A la tête du FC Nantes depuis 2007, Waldemar Kita cède, peu à peu, sa place à son fils Franck. Arrivé en tant que directeur marketing et développement, le jeune homme a gravi les échelons jusqu'à prendre le contrôle du club. Ce dimanche, Waldemar Kita est revenu sur cette passation de pouvoir, qui s'est faite naturellement. 

Depuis plusieurs mois, les supporters du FC Nantes sont en colère. Certains estiment que Waldemar Kita n'est plus l'homme de la situation. Ils appellent à une vente du club et à un départ de la famille franco-polonaise. Mais les Kita sont solidement implantés au sein du club. Lorsque Waldemar n'est pas là, c'est au tour de Franck de se montrer. Comme l'indique son père, le directeur général s'est imposé comme le véritable patron du FC Nantes.

« Quand vous voyez que le travail est bien fait, vous pouvez lâcher »

« C’est lui qui gère. Quand il y a un problème complexe, on partage. Mais au quotidien, les problèmes, les contrats…, je ne mets pas mon nez dedans. Quand quelqu’un s’investit à 100 %, il faut qu’il aille au bout. Il a de l’expérience maintenant, près de vingt ans dans le foot, il prend ses responsabilités. C’est une réflexion qui s’est faite dans le temps. A un moment donné, quand vous voyez que le travail est bien fait sur pas mal de sujets, vous savez que vous pouvez lâcher, il a fait ses preuves » a confié Waldemar Kita.

Une passation qui s'est faite en douceur

Selon les informations de L'Equipe, le transfert de pouvoir s'est opéré la saison dernière. Car lors de son passage entre décembre 2020 et février 2021, Raymond Domenech n'avait rien remarqué d'inhabituelle. « Franck était là, à la Jonelière, quatre jours sur cinq, je ne voyais le papa que le jour du match, mais j’avais le sentiment que le fils était aux ordres du père, sous influence » a-t-il déclaré. Mais ça, c'était avant.

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