Les séquelles sont toujours vivaces entre les médias algériens et la sélection nationale. Dernier épisode en date, aujourd'hui, avec le boycott d'une trentaine de journalistes algériens.
Ces journalistes étaient en effet furieux de ne pas avoir « pu couvrir la séance d'entraînement » en raison du huis-clos décrété par le sélectionneur Rabah Saadane. Présents en nombre su stade de Coqueiros, les reporters algériens se sont heurtés à un niet catégorique du staff technique. Frustrés et contrariés, les envoyés spéciaux de plusieurs grands quotidiens ont décidé de tourner le dos aux joueurs à leur montée dans le bus. « C'était un moyen civilisé de leur faire comprendre que s'ils sont de réels professionnels, ils doivent accepter les critiques, je dis bien les critiques et non pas les attaques personnelles. Nous ne sommes quand même pas dans une dictature » s'emporte l'un d'entre-eux. En guise de réponse, certains Fennecs ont tout simplement décidé de tirer les rideaux à l'intérieur du bus. « Ils nous ont décrié gratuitement. C'était gratuit et infondé, maintenant que nous l'avons remporté contre le Mali, certains viennent nous cirer les pompes en guise d'excuses, mais c'est trop facile. Nous ne sommes pas des marionnettes ni des punching-balls sur lesquels tout le monde peut se déchaîner quand il en a envie » prévient un cadre des Verts. A bon entendeur...